Maurice #29 : Inondations et trucs pas cons

Les pluies torrentielles

Bon, commençons tout de suite avec le sensationnalisme : les inondations. Ce qui est cool avec les pluies torrentielles, c’est qu’elles viennent sans prévenir. Tu vas au supermarché, il commence à pleuvoir et pouf, 20 minutes plus tard il y a un mètre d’eau dans la rue. Bon, je raconte quand même le cas extrême là, mais ça arrive. Je laisse deux petites vidéos pour comprendre.

On a eu la bonne idée de faire une balade ce jour-là.
Le même jour, dans la banlieue de Port-Louis

Pour expliquer ces inondations également, la même histoire revient tout le temps : les français, à la fondation de Port-Louis, avaient prévus de larges drains (dont certains sont encore visibles tels quels aujourd’hui), mais avec l’évolution de l’île, ces cons d’anglais ont détruit les drains ou construit dessus.

Je pense quand même que l’histoire est un peu enjolivée pour faire plaisir à mon égo de français, mais ça marche.

Enfin, les articles de presse parlent pas mal du changement climatique et de ses conséquences néfastes sur ce genre d’événement. Je pense qu’on parlerait plus du 6e rapport du GIEC si ce genre de trucs arrivait en France.

L’esprit pratique Mauricien

J’ai observé quelques trucs vraiment pratiques ici, que j’ai l’ambition de ramener en France, pour rendre le monde meilleur.

Bon. Pour commencer, ya le créole. C’est vraiment fantastique : comme il n’y a aucune règle, tout le monde fait ce qu’il veut. En fait même, tous les mauriciens ne parlent pas le même créole, mais on s’en fout du moment qu’on se comprend. D’une manière plus pratique pour moi, j’utilise des abréviations du créole dans la prise de note. Ainsi, je peux utiliser :

  • « ena » à la place de « il y a »
  • « pena » à la place de « il n’y a pas »
  • « kav » à la place de « capable » ou « possible »

Exemple : au lieu d’écrire « tu peux ajouter du sel », en créole ça donne « kav met disel ». Plus rapide, non ?

Un autre truc que je trouve fantastique, c’est les mesures de longueurs. Le but est tout simplement d’utiliser son index, sa main ou son avant-bras pour indiquer la longueur de ce qu’on est en train de décrire. Les plus audacieux utilisent même la jambe !

Ce système est tellement poussé qu’on peut même faire comprendre à son interlocuteur qu’on parle d’alcool en donnant la longueur d’une chopine (bouteille en verre). Bien pratique dans les milieux où l’alcool est interdit !

Un commentaire

  1. Y a aussi des inondations qui font des gros dégâts en France, avec une intensification du phénomène Cevenol qui est parait-il une sorte de mousson. Voir vallées de la Vésubie et Roya oct 2020…. un désastre.

    Pour les Anglais, ça ne m’étonne pas. Chez eux la pluie c’est pas « fort par moment », c’est « un peu tout le temps »…

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