Le bolivouhack selon Fletan #03 : a la ferme

Toujours pas de photos, désolé.

Ça y est j’ai la chiasse. Je n’aurais pas eu à attendre longtemps.

Mais passons, je vais presenter la « ferme ». En fait, il s’agit plutôt d’une aire d’experimentations d’agroforesterie. Ca s’appelle Mollesnejta parce qu’il y a beaucoup d’arbres à baies roses, qui sont appelés Molles localement. La fondatrice et gérante est Noemi, une allemande d’une soixantaine d’années. Elle a l’air bien calée en agroforesterie. Elle fait des interventions auprès d’universités et de séminaires et elle a écrit un bouquin. En fait, je crois même que Mollesnejta s’appelle aussi quelque chose comme le « centre andin d’agroforesterie ». On est à Combuyo, un village proche de Cochabamba, à 2800m d’altitude.

Depuis notre arrivée hier soir, on nous a pas mal briefé sur la vie ici. On travaille de 8h à 12 et de 13h à 17h (mais ça va, les horaires ne sont pas trop stricts). On est nourris et logés, sauf pour le petit déj. Noémi nous donne un travail au jour le jour. On est 7 au total. 3 français, un couple italo- néerlandais et nous deux. On est dans un petit bâtiment avec 3 chambres dortoir. Il y a des toilettes sèches et des douches solaires, tout est parfaitement fonctionnel on est bien. En cette saison, le climat est très sec, et frais, mais sans être froid ce qui est juste agréable en fait.

Une tasse d’avoine, deux oeufs et une banane écrasée, le ptit dej des champions !

Notre première mission est de couper des hautes herbes séchées avec une serpe. C’est physique et pas très intéressant. Moi, ça me dérange pas, j’aime bien faire des trucs où il n’y a pas besoin d’utiliser son cerveau. En plus ça nous permet de discuter. Mais Guillaume, ça l’emmerde grave.

Les repas du midi et du soir sont offerts si on a travaillé. Sinon, c’est 10bs (1€40). Ils sont préparés par la femme du gardien, tout est très typique : des énormes casseroles qui mijotent toute la journée sur le feu de bois, le gros four plein de suie et bien sur la nourriture typique bolivienne, à base de patates et de maïs. Les portions sont énormes.

L’après midi, Guillaume va travailler avec Louison sur la traduction du bouquin de Noemi. Moi je reste dans l’herbe. Marco, le petit fils de Noemi à l’air de s’emmerder et il vient nous voir. Il doit avoir une dizaine d’années et n’a pas sa langue dans sa poche. Tant mieux j’en profite pour recevoir une leçon d’espagnol de sa part. D’ailleurs, même dans le WWOOFing, la langue la plus utilisée reste l’espagnol. On ne pratique pas autant que dans un couchsurfing par exemple, mais c’est déjà pas mal.

La vue depuis le wwoofing

Le soir, pendant le repas, Noemi vient parler avec nous d’agroforesterie, d’environnement, de politique, etc. C’est intéressant on apprend plein de choses. Après ça, j’apprend les regles de « colon de catane » et de la belote. Bref, c’est une journée bien chargée.

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4 commentaires

  1. Une serpe ou une faux ? parce qu’avec une serpe (comme panoramix) ça doit être vachement chiant ouais ^^

  2. patrice Pernet mugnier

    On dit: la chtouille, c est bcp plus élégant

  3. Skandal !
    Fletan ne savait pas jouer a la belotte !
    Ce n’est donc pas un vrai montagnard ?

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