ÖvsS #6 Jours de pluie

19 juillet. RAS. On visite quelques heures un village classé Unesco, Hallstatt. Au bord de l’eau, il se compose de ces chalets typiques, avec des balcons fleuris. Tous entassés les uns sur les autres. Moins régulier que les suisses. Quelques objets insolites comme un moulin à eau fait avec un pneu, ou des dons d’objets sur une table, des vieux ateliers de menuiserie, et plein de détails dans les murs en bois.
On ne reste pas très longtemps parce que ça pue le touriste à plein nez. Mais la promenade vaut le coup. On décide de rouler pour faire le tour du Daschtein.

On s’enfonce dans le sud des alpes Est des alpes, où l’on peut voir la limite entre la plaine et les montagnes. Les vallées sont beaucoup plus espacées, remplies de champs, de fermes et de villages.
On se pose à côté d’une cabane, d’un champs et d’un vieux camping car français. La soirée nous offre un magnifique spectacle orageux, avec des éclairs à 360°. Merveilleuse sensation d’être blotti dans un plaid, à manger des pâtes devant le spectacle de la nature. La télé c’est surcôtée.

20 juillet On prend le café avec les français, avec l’étrange impression de parler à des copies de nous même : un couple avec un chien, en road trip mi rando mi festival, plutôt poussiereux et qui boivent du café dans des pots de confiture vide. Ca fait du bien d’échanger un peu, de se donner des conseils de trucs à voir, de papoter sans se presser avec des inconnus. C’est peut être ce qui me manque dans ce voyage, mais j’ai du mal à aborder les gens ici. On les aide à démarrer puis on continue la route, pour finir le tour du Daschtein sur son flanc Sud Ouest. Les vallées sont de plus en plus étranges, des champs, entrecoupés de grosses zones commerciales. On tente de faire des courses dans un magasin inconnu, mais je vois très peu de différence avec les aliments français. On chope quelques spécialités, on pleure devant les prix ( 1.30 € LA courgette). C’est peut être l’occasion de vous donner les quelques remarques sur les magasins ici :

Petit point sur les supermarchés autrichiens :
– Fonctionnement par consigne (yaourt, bière …)
– La viande est parfois moins cher que les légumes qui sont d’ailleurs pas bon. Il faudrait trouver un marché….
– Ca me paraît plus cher qu’en France
– les SPARs sont immenses (taille d’un mega carrefour français). Les logos de certaines marques ressemblent étrangement aux ALDI français. Les Lidls sont rois. (En même temps c’est une marque allemande je crois)
– Les yaourts à l’unité ça n’existe pas
– Le pain est brioché et sucré
– Les gens font la gueule, comme dans tout les supermarchés
– Le fromage à l’air aussi appétissant qu’aux US
– Le rayons gâteau est immense et y a des plaquettes de chocolat de 300 gr
– Evidemment le beurre n’est pas salé
– Le vrai point positif c’est les bretzel, qui sont meilleur au lidl du coin qu’à la boulangerie de luxe dans le marché Munich. Comme quoi.

On s’enfonce dans une autre vallée, Zell am See . Au fond de la route, à côté d’un élevage de chèvre, dans, devinez quoi… une forêt de pins. Again. Petite balade de fin d’aprem pour se dégourdir les jambes. On tombe sur une zone en construction d’aménagement de la rivière pour lutter contre les crues et les chutent de troncs d’arbres qui pourraient dévaller dans la vallée. Et au vue l’humidité ambiante, ces travaux semblent tout à fait justifiés (comme le ramassage de girolles). Brrrr décidément ces arbres. Vertigineux par leur taille, mais aussi leur finesse. Ils sont très souples, collés les uns aux autres .
Je croise beaucoup de garde forestiers depuis le début du voyage… il y a l’air d’avoir un sacré travail à faire pour gérer tout ces arbres qui tombent.

Le temps est maussade, demain il pleut toute la journée. On restera probablement là, pour choper la fenêtre météo qui arrive plus tard.

21 juillet. Effectivement il pleut. Et on s’emmerde un peu. La meilleure chose à faire dans ces moments là, c’est de manger évidemment. On tente des cookies à la poêle … améliorables.
J’ai surement pleins de réflexions qui me sont passées par la tête cette journée là. Mais j’ai tout oublié, seule reste cette sensation d’être dans un cocon en hiver, chez soi avec des êtres qui te rendent heureuse. Alors oui il fait moche, tu peux pas sortir, tu rates une journée de vacances précieuse …. Mais je crois que ça permet aussi de revenir à l’essentiel. A trop s’ouvrir vers l’extérieur, j’en oublie parfois d’alimenter mes intimes.

LE mega cookie

Dodo à l’heure des mômes – réveil 5h pour traverser la grande route panoramique qui traverse le parc national du Grossglockner.

Bonne lui les petits.

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