Fin des villes, direction la nature enfin ! On arrive aux Grands Lacs, les fameux. Immenses, d’une couleur très pure et entourés de montagne, je comprend l’attrait. Je comprend beaucoup moins pourquoi tout les abords sont privés. Les gens se baignent sur leur mini pelouse, avec parfois une maison mais de l’autre côté de la route. Peut être un résidu anticommuniste. Aucun tour des lacs à pied. Je suis dégoutée, pour moi la nature appartient à elle même, et ce découpage mètre par mètre pue l’égoïsme. On trouve quelques « plages » , mais interdites au chien. On finit par faire comme beaucoup de non propriétaires du coin, on se gare le long de la route, les pieds dans l’eau.
Le soir tombe et la vue sur le lac reste assez magique. On peut y voir les pattes de Bosco qui chassent les poissons à 5 m tellement c’est translucide. Et puis c’est tout de même impressionnant d’être entouré d’une grande chaine de montagne avec 70 km de lac devant nous. (Et ca devient encore plus impressionnant quand on regarde la carte pour se rendre compte qu’il y en a une dizaine côte à côte !)
On dormira le long d’une rivière dans un coin plus tranquille pour les 2 prochains jours.
Découverte culinaire du jour : les spätzels, des pâtes frâiches en forme de gnocchis allongé. Il faut que je prenne en photo toute cette nourriture pour vous faire saliver.
Le lendemain, je branle rien jusque tard. Besoin de repos je crois, et être sans arrêt en confrontation directe avec le monde extérieur, avec une fine parois métallique comme séparation nocturne, me fatigue vite je crois.
11h, branle bas de combats. Je veux voir les lacs d’en haut. Grand Nounours choisit deux balades, une sur chaque flanc de la vallée. La première, petit échauffement bucolique dans une forêt de pins…pour changer. La deuxième, plus coriace qui monte sec et sous un bon 30 °C humide. Mon corps n’est que légume et la reprise est dure. Pourtant que 600 d+ , mais sous un bon cagnard des familles. On arrive en haut, après avoir :
– bien tchatché avec une autrichienne qui dit du mal de Paris (et de Vienne),
– effrayé un jeune homme avec Bosco,
– Esquivé une grosse branche de très très prêt (depuis les pins autrichiens me font peur …).
Bon, c’est beau tout de même. Pas mal d’oiseau, des rapaces, et des falaises qui tombent à pics. Pleins de voiliers. Il parait que les marins d’eau douce sont très bons en régates à cause des variations de vent sur les falaises et les creux.
On redescend et on s’enfile les 10 bornes retour. Petite reprise, mais je râle sur les derniers km, preuve indiscutable que ma condition physique ne demandait pas plus :
On finit au bord de la rivière glacée pour un bon bain. Autour de nous, quelques familles qui font des bbq improvisés.
Le jour suivant, on ira visiter un autre grand lac (le troundsee un peu moins habité, mais toujours pas de calme et d’espace nature entre la route et le lac) puis direction …des plus petits lacs avec une première halte trouvée par hasard. J’ai enfin mon tour du lac piétons, le nez dans les montagnes et les pieds dans l’eau. On trouve un spot dans la montagne pour dormir après une course (mais je ferai un article sur les supermarchés plus tard…).
Demain deuxième rando et pleeeeein de petits lacs.
PS – pour les bricolo …quand je vous dis qu’ils aiment le bois ici ….