Ça y est, après un week-end plein d’art de rue et de concerts de Chopin à Varsovie avec Charlotte, j’ai passé la frontière du Bélarus. Le soulagement est total. À 3h du mat, y avait pas foule. J’étais le seul non-bielorusse et à ne pas parler russe mais tout est allé comme sur des roulettes, pas de quarantaine pour moi ! Les autorités étaient détendues et sympa et elles parlaient anglais. Il y a quand même pas mal de vérifications, j’ai donné mon passeport à 4 personnes différentes et le bus a fait 4 arrêts.
Petite immersion: il fait nuit, il fait froid, je suis fatigué et j’ai peur de pas avoir tous les bons papiers. On a déjà passé un contrôle rapidement. Je suis soulagé je me dis que ça y est je suis en Bélarus mais le bus s’arrête de nouveau, une phrase en russe, j’ai pas compris. Du coup je fais comme tout le monde. Je sors mon passeport et je me lève mais tout le monde se rassoit, je comprends que c’est mon moment. Je descend seul, en face à face avec une autorité biélorusse, qui ne parle pas bien anglais mais qui est détendue et me semble sympathique. Il prend mon passeport et mon invitation du théâtre et part discuter avec une collègue me laissant seul. De loin j’entends актёр et puis il revient, tout est bon.
Au final j’ai été content de pouvoir placer quelques mots de russes et cerise sur le gâteau, un biélorusse avec un bon niveau d’anglais, Olad, a volé à ma rescousse. Il m’a un peu tout expliqué, on a sympathisé et on devrait se faire une bouffe dans la semaine !
Plus que 7h avant d’arriver à Minsk, rencontrer les collègues, pouvoir s’installer et l’espoir d’une nuit correct 🙂
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