Le voyage de Marty, Quetzaltenango #jour90

Je chill et prends (beaucoup) mon temps. Ils partent travailler, je leur dit au revoir. Je mange du pain sucré avec un chocolat chaud. Oui, du pain sucré, la Brioche n’existe pas ici. Je fais mes affaires et part.

Je prend un Chicken Bus pour la gare routière. Je me promène et achète à manger, il y a pleins de vendeurs ici. Je prend un autre chicken bus. C’est leur paradis ici, il y en a partout. Le bus bombarde dans les virages et dans la montagne. La pédale d’accélérateur est soudée au plancher, le moteur gueule comme jamais. Le bus se penche dangereusement dans les virages, les pneus croissent, ça sent la gomme brûlée. Mon sac est sur le toit avec les affaires d’autres personnes. Lorsque qqun veut descendre, l’assistant du chauffeur monte sur le toit par l’arrière grâce à la porte de secours et décroche les sacs correspondants qu’il donne depuis le toit à la personne pendant les 3 secondes où le bus s’arrête. C’est des malades. Le moteur prend ultra cher. Je suis toujours aussi surpris du couple que développe ces bus. Il monte une pente raide avec 40 personnes et on double même les voitures.

Comme par hasard on s’arrête et le chauffeur descend pour voir le moteur, ils y remettent du liquide de je ne sais quoi, ou alors c’est juste de l’eau pour le refroidir. Et bas dis donc, on ne s’y attendais pas à ça ! On change de chicken bus. Vu comment il tapait dedans aussi…

Il y a un système d’air comprimé pour passer les vitesses, il faut baisser ou lever le petit levier pour pouvoir baisser ou monter de vitesse. Je ne sais pas trop comment ça marche.

Arrivé à Quetzaltenango, je me promène. Ça fait super plaisir de revenir à la civilisation. Je ne pensais pas être si heureux de rentrer dans un supermarché dans ma vie. Je vais pouvoir manger autre chose que du poulet frit ! Ça fait plaisir de voir autre chose que des chips aussi. Une chose qui me fait encore plus plaisir : une boulangerie. Mais pas une vieille panadería où tout est la même chose, non, une vraie boulangerie : des croissants, des viennoiseries, des pains de différentes variétés, salés ou sucrés. Bordel quel plaisir ! Je me prend deux viennoiseries pour ce soir, que je mange à peine sorti du magasin. Je descend dans la vieille ville voir le centre. C’est joli, tout décoré pour Noël. Il y a des photos du Guatemala en exposition. Il y a même un Mac Do et un Taco Bell. Bon ça c’était pas nécessaire haha ! En fait, outre utiliser tout ça, c’est l’avoir à disposition qui fait plaisir, avoir le choix.

J’attends des nouvelles d’un éventuel Couchsurfing. Je n’aurais jamais de réponse. C’est la première fois que cela m’arrive. Je me prends un Hostel pas loin du centre et pas très cher : 50qtz la nuit.

Je me pose et j’ai la flemme de sortir. J’ai la flemme d’écrire aussi. Je monte sur la terrasse de l’hostel. Il y a un concert participatif. Chacun peut prendre la guitare et le micro pour chanter contre un verre gratuit. Je me prend une bière et des ailes de poulet frites. Oui, j’avais dit que je n’en voulais plus, mais là c’est pas pareil. C’est frit au four, c’est pas gras, et c’est avec de la sauce BBQ. En fait c’est pas que j’aime pas ça bien au contraire, mais c’est vrai qu’avoir le choix ça change tout. Je pourrais très bien manger ça très souvent, le truc c’est qu’entre se dire « de quoi j’ai envie ? Du poulet frit tiens! » et « de quoi j’ai envie ? Ben de toute façon c’est poulet frit » ça n’a rien à voir. Bref.

Je discute un peu avec des Irlandais, j’écoute les gens jouer. À la fin des mecs prennent le micro et font des freestyle. C’est plutôt stylé. Après sans vouloir leur enlever quoi que ce soit, ça m’a l’air plus simple en espagnol qu’en français : un quart des mots finissent par O ou A, tout de suite c’est plus simple à faire rimer Haha !

Bilan : 160 qtz soit 18,2€

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