Le voyage de Marty, Granada #jour159

Réveil tranquille, je déjeune, il travaille déjà. Il fait 7h/16h30 tous les jours avec 1h30 de pause. Je range mes affaires, le remercie et lui dit au revoir.

Je prend le minibus pour le centre, enfin pour la lagune. C’est le terrain des militaires ici, le parc est un truc militaire du gouvernement. L’ambiance est un peu étrange. Ils glorifient l’armée à travers des panneaux d’information. La vue sur la lagune et sur la ville sont sympa.

Je redescend, me prend un jus de fruit de la passion (vachement bon) et part à pied pour la promenade. Je croise des grands bâtiments/monuments/fresques. Sur cette grande avenue vide, ça fait vraiment communiste. Je vais voir l’ancienne cathédrale, elle est en ruine. Sur la place finale idem : il n’y a rien, juste des œuvres en métal immense et des routes inutilisées.

Je prend un taxi direction le bâtiment de l’immigration et là la galère commence. On me prend sur le côté pour faire des photocopies du passeport, ça okay. Après on me fait remplir un formulaire, c’est bizarre. La dame me demande 10$ pour le formulaire ! Ça risque pas ! Je lui dit non et je rentre dans le bâtiment. Je fais la queue, on me donne un papier sans autre informations. Je demande, le mec me parle pas il me montre juste les guichets. Il n’y a personne aux guichets. JE FAIS QUOI AVEC CA ENCULÉ ? Putain l’administration ici c’est vraiment des incapable c’est dingue ! À force de demander, rentrer dans le guichet alors qu’il y a qqun je comprend. Sur le papier une lettre et un numéro parmi d’autres choses, quand on m’appelle j’y vais. Ça peut paraître évident mais franchement ça l’était vraiment pas. J’attend, longtemps. Quand ils appellent on ne comprend rien au micro, ils disent des numéros dans tous les sens, c’est n’importe quoi.

Bon, je m’en sors finalement même si j’ai raté mon tour. Je paie 25$ pour une extension d’un mois. Je ressort et prend un taxi pour la station de bus. Je paie 60 alors que je pensais payer 100 vu le trajet. Je crois que je me suis un peu fait avoir les autres fois. Après vu la gueule de la voiture c’est peut être un prix différent en fonction de la caisse mais moi je m’en fou.

Je me prend à manger du poulet frit (meilleure idée par les 35°C qu’il fait ici mais pas le choix : ils vendent que ça) et je prend le bus. Encore une fois c’est vraiment pas cher : 0,8€ pour 1h de bus, pour le canon c’était 1€ pour 2h de bus. C’est quasi gratuit franchement!

Arrivé à Granada, je me renseigne pour la plongée en freediving s’ils ont de la place cette seconde moitié de semaine. C’est oui, c’est top ! En plus je serai tout seul, grand luxe.

Je vais à l’hostel le moins cher et me douche. Je prend le verre de bienvenu et discute avec les gens qui viennent d’arriver comme moi en attendant le cours de salsa. Je retrouve le québécois Tristan que j’avais croisé à Léon. Le cours de salsa est franchement bien ! Il dure 1h30 et franchement on apprend les pas de base mais c’est top, le mec est vraiment cool !

On finit le cours puis je discute avec un groupe de 3 filles françaises qui viennent d’arriver aussi en tant que volontaires pour 3 semaines. Elles m’embarquent dans une soirée à priori que pour les volontaires. En vrai je suis pas le seul non volontaire, bon ça va ! On discute bien, on boit des bières, j’ai faim, je suis bourré après 2 bières vu que j’ai pas mangé, on joue mal au ping pong, on rentre vers 2h du matin.

Je discute pas mal avec les filles sur le voyage et pas mal de choses. Elles font pas mal de volontariat pour voyager pour moins cher. Elles sont en année sabbatique d’une école d’ingé en agronomie à Nantes, elles viennent de Toulouse, Lille et pas loin de Lyon. Je l’avais vu ici, que les mecs avaient tendance à vraiment klaxonner ou siffler les filles dans la rue mais je ne l’ai jamais vécu évidemment. À priori ici c’est vraiment tout le temps et c’est pas tellement rassurant quand tu te promène le soir. Lors des soirées (enfin au Mexique) elles se font aborder vraiment tout le temps. Par contre pas de geste déplacé, pas de forçage de la part des mecs : ils respectent le « non » plus qu’en France.

J’ai faim ET ON A VOLÉ MON FROMAGE DE CHÈVRE DANS LE FRIGO. Putain. Rien ne pardonnera jamais cet affront. Normalement je ne serais pas du genre à prendre qqch de qqun d’autre pcq on a pris mes affaires mais là j’ai la dalle et vraiment beaucoup les boules pour mon fromage. Du coup désolé « Rosa » (le nom écrit dessus) d’avoir mangé l’autre moitié de ton pot de fromage blanc, j’espère que ça ne te manquera pas trop.

Bilan : 1480 córdobas soit 37€

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