Le voyage de Marty, Desierto Tatacoa #jour238

Je me lève tôt, bon, j’ai pas la motiv là, je vais prendre mon temps. Je serai bien resté au lit, il est ultra confortable, le meilleur depuis le début du voyage ! Je tourne dans le centre et me prend un espresso avec un croissant. Il faut savoir prendre son temps des fois, c’est mieux que se presser sur la moto la tête dans le cul et le ventre vide.

Je roule donc pour San Augustin. La montagne entre Armenia et Ibagué c’est relou, ça roule à 2 à l’heure. Après Ibagué c’est tout droit. Je m’arrête manger et continue. Je me suis pris la pluie en montagne, je suis un peu trempé mais ça va vite sécher avec le désert j’espère. Je mange sur la route, à Saldaña, la dernière ville avant le désert.

Il y a deux routes possibles : la route du désert et aller à Aipe et prendre un bateau pour traverser le fleuve et arriver à Villavieja. La route du désert c’est 1h30 de plus, aller hop bateau. À Aipe je galère 5min puis trouve la « route » ou plutôt le petit sentier qui va au bateau. Je manque de tomber sur l’un des petits ponts de ce sentier : je vais prendre mon temps hein ! Arrivé au bout, une lancha. Les mecs mettent la moto sur la lancha, je monte dessus pour la tenir et on traverse. 1€20 et 5minutes. Niquel.

Je passe faire tendre et graisser la chaîne puis vais au désert. J’arrive et pose mes affaires dans un hostel/camping qu’on m’a recommandé. Il est 16h30, je suis parti à 8h, c’était le temps prévu. Niquel.

Il y a deux déserts à voir ici, le gris et le rouge. À priori le rouge est plus grand et plus beau, il y a aussi plus de monde. L’hostel est au bord du rouge. Je vais donc voir le gris et irai au rouge demain matin à la fraîche et tranquille.

Après 30min de route pour 8kms dans la boue, j’arrive. Je suis seul, c’est le silence total, c’est ultra reposant. J’adore ces endroits, ces moments, coupés du monde et surtout du bruit. Après 7h de moto ça fait du bien ce calme. Le désert est joli même si vraiment pas grand. Je fais le tour tranquille puis monte en hauteur pour le coucher de soleil. Je rentre ensuite de nuit en moto, dans la boue toujours. La pluie des derniers jour a bien tout saccagé. La Colombie a subit de fortes pluies mais je n’ai rien vu du fait de mon Trek dans un micro climat.

Après 30min de chemin plein phares, j’ai peur de ne pas redémarrer demain, je met donc la moto en haut de la petite côte (20m tout au plus mais assez pour démarrer en poussette tranquille). C’est à l’observatoire. Je vois un mec rentrer, je rentre avec et apprend qu’il y a observation d’étoiles de maintenant à dans une heure avec un astronome et un téléscope. Vamos !

Le mec nous montre les étoiles au téléscope, les soleils, il nous parle des constellations et des groupements d’étoiles. Une étoile à l’œil nue est un ensemble d’étoile vu à travers le téléscope. Sur une autre on peut clairement voir que c’est une boule de feu qui traverse l’univers. J’apprend que toutes les étoiles de la galaxie bougent, mais qu’on ne le voit pas, parce qu’on bouge avec elles. Au centre de l’univers il y a un trou noir et on tourne tous autour comme la terre autour du soleil, et tous à la même vitesse, donc on ne le voit pas.

Je rentre crevé, il est 20h30 mais tout est fermé pour manger. Noooooon 😭😭😭 bon, je trouve finalement un coin, mange leurs restes mais ça me va et me prend des boules de lait de chèvre avec de la noix de coco et de la panela en dessert. C’est bon et on sent bien la chèvre. Ha oui, dans le désert ils élèvent les chèvres. Un désert quoi.

Je rentre toujours aussi crevé et j’ai la flemme de mettre la tente et de l’enlever demain… Bon, tant pis pour cette fois ci, un peu moins d’aventure mais je suis vraiment claqué et demain réveil tôt.

Bilan : 108 000 pesos soit 26€30

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