Je fais la grasse mat’, j’ai dormi de 22h à 11h. Ca fait tellement du bien. J’avais bien besoin de ca, mais je me sens tellement bien : hyper détendu, hyper à l’aise, hyper bien.
Je me lèvre tranquillement et vais me promener après avoir mangé un croissant au nutella. Ouai, à Huaraz, je me suis fait des bons petits déjeuner réconfortants. C’était une période assez ouf dans laquelle j’enchainais les treks et l’andinisme, repoussait mes limites physiques et mentales et en même temps me sentais hyper bien dans mon corps, j’étais toujours hyper détendu, hyper bien et j’ai jamais dormi aussi bien.
Je me promène au marché et prend de la soupe aux pattes de poulet :
Dans l’aprem je regarde la pression atmosphérique à 5500m, pour se rendre compte un peu des conditions de notre ascension de la veille et de celle d’après demain : à 5500m, il y a deux fois moins d’air qu’au niveau de la mer, il faut inspirer deux fois pour avoir autant d’oxygène. Du coup pour comprendre, au niveau de la mer on a notre référence de une bouffée d’air, à 5500m deux bouffées d’air et à 8400m trois bouffées d’air. La zone de la mort, l’altitude à laquelle l’homme ne peut survivre et meurt lentement à cause du manque d’oxygène est donnée entre 7500 et 8000m.
Bref, j’écris mes articles en retard et vais manger un mostrito dans un petit restau péruvien dans un quartier populaire :
La nuit, tous les chats sont gris, et au Pérou, les chiens font la lois :
J’écris et vais me coucher. Une journée chill mais j’en avais besoin après le Pisco.
Bilan : 67 soles soit 17€