Réveil un peu tôt pour avoir le temps de me promener vers les piscines. La vue depuis la tente est trop belle et les piscines se révèlent carrément avec la lumière du soleil.
Je prend ensuite la route d’Andahuaylas. Au moment de partir, un vieux me fait remarquer que mon pot fume blanc. Ca ca veut dire que je brule de l’huile. Je l’ai bien remarqué, il faut que je remette de l’huile tous les 500 kms pour refaire le niveau. Je verrais ca à Cuzco. Je verrai tous les petits soucis à Cuzco de toute façon. Le vieux me dit qu’il suffit que je change l’huile et n’en démord pas. Ici les anciens ont forcément plus d’expérience donc plus raison. La hiérarchie est forte. Je peux dire ce que je veux, il a raison même s’il raconte des bêtises. Au passage, il me souhaite quand même un bon voyage, fait une petite prière pour moi et son pote me file un petit carnet de prière à emmener avec moi au cas où j’en aurais besoin. Hyper sympa.
Je roule une grosse partie de la journée pour rejoindre Andahuaylas. Je peux profiter du coucher de soleil sur la route qui donne une couleur folle aux paysages.
J’arrive de nuit. Heureusement dans la descente du haut plateau jusqu’à la ville je suis une voiture avec de bons phares qui éclaire bien la route. C’est l’astuce quand on a une moto avec des feux qui n’éclairent rien : suivre un autre véhicule. Sinon c’est la merde. J’arrive tranquillement dans la ville et rejoins mon Couchsurfing de ce soir. C’est un gars chez qui a dormi Luis l’autre jour. Hyper sympa, il me reçoit à son magasin et on discute un peu. Une policière vient me voir pour la moto garée à contre sens dans le carrefour. Je lui dit que je savais pas avec un sourire et ca passe. Clairement un mec en aurait profité pour me réclamer 20 soles. Au passage, je crois que j’en avais déjà parlé mais les uniformes des femmes policières est moulant au Pérou. Mais genre vraiment moulant, il est sexy. Je trouve ca relativement très inapproprié.
On va manger avec Roberto et son employée (qui est aussi un peu sa compagne mais pas trop de manière officielle) puis on va chez lui. Il me reçoit et m’installe dans une chambre avec un lit au sol. Je sors le sac de couchage. Je me douche dans la cours, à l’eau froide, on commence à avoir l’habitude. L’eau est très froide, il fait beau en journée mais dès que la nuit tombe et que le soleil se couche on perd très vite en température à cette altitude.
Roberto est surpris et je lui demande comment il fait lui. Réponse de l’intéressé : il se rince le visage et les aisselles le matin mais sinon il prend sa douche une fois par semaine. Ouai, bof hein.