Le corps de garde
Lundi 25/10, on retrouve Pascal, un grand cousin d’Anna, pour faire le corps de garde, une montagne assez solitaire au dessus de Rochebrune.
La rando est courte mais la vue est sympa et certains passages impressionnants au dessus d’un belle falaise.
La soeur de Pascal nous accompagne aussi. Elle fait beaucoup de trail à Rodrigues, Maurice et à la Réunion. Il y a un petit trail prévu mi-Novembre à Maurice : on va sans doute y participer !
Au retour, on mange des faratas, de délicieuses galettes de blé agrémentées de diverses garnitures qu’on achète entre 15 et 50 Rs.
Divers trucs touristiques
Pendant le reste de la semaine, on visite les incontournables de l’île : jardin botanique de Pamplemousse, musées de l’aventure du sucre, du blue penny, d’histoire naturelle. Je ne détaillerais pas trop ces visites ici parce que ce sont les incontournables de tout bon touriste en visite à Maurice et que je voudrais pas spoiler (non, c’est pas du tout une histoire de flemme).
Ces visites nous permettent d’en apprendre plus sur le passé de l’île. En gros, l’île n’était pas habité avant l’arrivé des européens. Les hollandais se sont installés un temps mais se sont barrés à cause d’une famine. Les français en ont fait une colonie viable au 18e et ont lancé l’industrie sucrière. Au 19e, les rosbifs ont pris l’île et ont continué de développer le sucre. A l’abolition de l’esclavage, les planteurs ont engagés des centaines de milliers d’indiens pour les remplacer. Pendant toute cette période, la population de la colonie a bien galéré à causes des épidémies de malaria et de choléra, des invasions de sauterelles et de rats, des sècheresses, des incendies, des naufrages, des ouragans et des famines. Les colons (et surtout leurs esclaves) ont énormément modifié l’île pour la rendre habitable : dératisation, construction de barrages, d’aqueducs, de routes, de voies ferrés et retrait d’énormes quantités de pierre des champs pour les rendre cultivables. Au final, l’île est indépendante depuis 1968 et jouit d’une bonne stabilité politique depuis. Aujourd’hui, les principaux problèmes semblent être la corruption des élites et la pollution, mais j’y reviendrais dans un autre article.
Ces séances d’histoires m’ont permis de réaliser que l’île cache beaucoup d’autres richesses que les plages de sable blanc, les hôtels de luxe et les centres commerciaux et ça tombe bien parce que c’est exactement ce que je cherchais.
Quelques recherches me permettent de trouver des ressources en ligne concernant le patrimoine historique Mauricien :