Réveil le matin. Google photo m’a bien téléversé toutes les photos mais pas toutes les vidéos. Tant pis c’est déjà super ! Je me lève un peu tard, déjeune avec la famille et pars.
La région du Huehuetenango où je vais m’aventurer maintenant n’est que très peu renseignée sur internet, voir pas du tout en français. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Edwin me dit que le stop c’est safe, que pleins de couchsurfers en ont fait sans problème. Bon, bonne nouvelle. Je tiens toutes mes infos touristique du site du Guatemala du tourisme. J’ai certaines localisations mais pas toutes, le site est ultra sommaire, il donne juste les noms des lieux. C’est l’aventure. C’est parti !
Je prend un premier collectivo pour un croisement entre deux route. La bas je discute avec 3 anciens en attendant le bus pour Todos Santos. Un des hommes me parle, je ne comprend pas un mot, je lui dit que je parle espagnol mais pas la langue locale. Il me répond qu’il parle espagnol. AH !
À mon avis c’est de l’espagnol revisité parce qu’il n’y a presque jamais de son « ch » en espagnol et il en cale un tous les 3 mots ! On discute tant bien que mal tout les trois. J’aurais dû leur demander une photo mais j’ai zappé. Je suis sur qu’ils auraient été contents en plus !
Cette fois ci on prend un chicken bus!
Todos Santos, c’est jour de marché. Les gens ont tous les tenues traditionnelles.
Je discute un peu avec un vendeur qui m’a interpellé. On parle de la vie en France, de celle ici. Il est curieux et intéressé, il aime parler avec moi parce qu’on a pas du tout la même culture et que ça l’intéresse. Il me montre des photos de ses 8 plants de beuh, pour lui et ses amis Haha ! Il me demande des photos de la France. Je lui montre ce que je peux trouver… C’est à dire les photos FB qu’on a pu s’échanger avec Noémie ou Rosalie, il n’y a pas grand chose mais je fais avec ce que j’ai. Je ne sais pas comment on en vient là mais il me parle de femmes. Il me demande si je trouve les femmes d’ici belles. Je n’aime pas mentir, je lui répond qu’elles ont de très beaux habits (ce qui est vrai ceci étant). Il me repose la question. Mais mec, j’ai fait preuve de toute la diplomatie que j’ai pour éluder la question 😭😭 j’ai du lui sortir un oui pas convaincu pour m’en sortir. C’est pas qu’elles ne sont pas belles les femmes ici, c’est juste qu’à vivre à 2500m d’altitude et à mal manger, les gens d’ici sont ridés à 30 ans, les hommes sont minces car ils travaillent aux champs mais les femmes sont « grosses » car elles restent surtout à la maison. Après oui, celles et ceux qui ont 18-20 ans sont beaux/belles, bien sûr, mais la tranche d’âge est assez fine on va dire (t’as capté le jeu de mot). Ils me demandent évidemment des photos de françaises. Je leur montre donc les photos des deux demoiselles sus-nommés et ils tombent amoureux instantanément. Ha oui, c’est vrai qu’ici ils sont tou(te)s brun(e)s aux yeux marrons, il y a ça aussi. Ça change un peu des blondes aux yeux bleus. Le mec est grave cool en vrai.
Je continue ma promenade et écoute un indien sur la place principale. Il est équatorien.
Je ne me sens pas très bien. Je mange. Désolé moi même, je ne me souviens pas de quoi. Je n’ai pas le souvenir ni de photo 😢.
Je prend un bus cette fois. On peut voir sur les stickers sur le pare brise deux phrases : « Ce bus est comme l’amour, parfois il tarde mais quand il arrive il arrive » et « Je ne suis pas fou ma belle, seulement que quand je te regarde je pète un câble ». Quel lover ce chauffeur!
Nous nous séparons car nos destinations sont différentes. Je prend la piste du haut tandis que le bus prend la piste du bas. La route est très mauvaise, on avance lentement. À chaque fois je met mon sac sur le toit ou dans la malle. En vrai j’ai confiance, les gens sont cools ici. Je ne le ferait peut être pas dans le reste du Guatemala.
Je fais du stop et 3 jeunes en pick up me prennent. Ils ont un m3 de diesel et un barril d’essence. Ils vont faire les livraisons des stations du coin. Dans la côte on est obligés de s’arrêter car un bus arrive en face. Au redémarrage le mec force sur l’embrayage. Il force, encore. Je me dit qu’il va le fumer là ! Stop ! Il continue. Il ne s’arrête que quand le capot fume plus qu’un barbecue. Ca ne redémarre plus. Bas ouai mais gars aussi… Tu forces. Les 3 gars ont genre 20 ans. Ils appellent leur collègue/pote/jsp. Le chauffeur, plus assuré que les autres, me dit qu’en temps normal les montagnes sont vraiment super belles, sans les nuages. Merci c’est cool ca me rassure 😂 Un chicken bus passe, je monte en passant et leur souhaite bonne chance. Le bus galère sur la piste. On arrive à Concepción. Il est 17h. J’hésite à prendre un combi et aller à Jacaltenango ou rester ici le temps de trouver un coin tranquille ou camper avant la nuit… J’avoue que j’ai quand même un peu peur de la nuit ici. Les 3 gars de tout à l’heure arrivent, on se fait coucou haha. Au moment où je me dis que je vais me trouver un coin le combi passe, je saute dedans. Jusqu’à présent j’ai mis 3h pour faire 24kms mais là la route est bétonnée, les 10kms se font à vitesse normale c’est cool.
Arrivé à Jacaltenango, je suis fatigué et encore un peu malade, je me sens mal. Je pensais camper mais du coup il y a un hôtel sur ma route. Je demande : 90 qtz la nuit : 10€. Bon aller hop, je me poserai bien au chaud comme ça.
J’achète des avocats et des tomates avec du pains et du chocolat et je me régale à l’hôtel. La douche bien chaude aussi me régale. Le chocolat est ultra bon. Je met les photos qui restent sur Google photo ainsi que celles qui j’avais mis sur la seconde carte SD.
Bilan : 213 qtz soit 24€30