Le voyage de Marty, Utila #jour127

Réveil en douceur. Je veux petit dej normal mais il n’y a pas de boulangerie. Enfin il y en a une mais elle est fermée jusqu’au 10 janvier 😭.

J’écris tout le matin.

La plongée j’aime bien mais faut pas forcer. Je ne vais pas plonger aujourd’hui. Je vais chill. Me forcer ne sert à rien. J’ai plongé 6 fois et il m’en reste encore 2 demain, ça sera suffisant. De toute façon je replongerai au Nicaragua en freediving dans 1 mois et en Colombie en bouteille dans 2 mois.

Je vais manger au restau « Mario’s place ». On m’a dit que c’était cher mais bon. J’en ai pour 9€50 pour un poisson entier avec des bananes plantain et une limonade. Franchement ça va. Le poisson a été pêché ce matin, je me régale.

Je rentre et me pose sur la chaise au premier étage, sur le balcon. J’écris, face à l’océan, les pied sur la barrière. Il y a pire comme cadre. Je découvre le « black album » de Nekfeu, j’aimais bien son ancien style ! Bien plus que ce qu’il fait maintenant. J’écris.

Un nouveau jouet

Au coucher de soleil je me roule un joint et vais sur l’avant du bateau. Je voulais proposer à Imran de me rejoindre mais il est parti faire autre chose. Je regarde le coucher de soleil et me projette dans la vie des gens. Comme si je vivais leur vie, avec leur passé, leur présent, ce qui fait qu’ils ont telle ou telle réaction à des évènements en fonction de leurs expériences personnelles. J’explore le monde depuis l’avant du bateau. Je me dis que les gens qui se projettent constamment pour imaginer ce que les autres pensent d’eux, comment réagir à telle chose etc font une gymnastique mentale de fou à tous les instants ! Chill. Bon là c’est pas dur ça se fait tout seul, j’ai pas besoin d’y penser et c’est sans conséquence réelle. Ça donne du recul aussi. C’est dingue comment les gens peuvent avoir une vie aux antipodes, comment selon où on est né absolument tout change, le seul point commun c’est d’appartenir à l’espèce humaine.

C’est super drôle d’ailleurs de fumer et d’être sur un bateau qui tangue.

Je ne crois pas l’avoir présenté. Imran c’est un Lyonnais qui était en voyage, qui a fait son dive master ici (5semaines de plongées/cours) avec une dizaine d’autres personnes. Ils se sont bien amusé tous ensemble et lui il est resté car ils cherchaient un dive master, c’était une bonne occasion de travailler un peu tout en plongeant tous les jours. Il est en visa touriste, comme tous les profs ici, tout est au black, de toute façon au Honduras tout est au black. Ce n’est pas de la filouterie : le pays fonctionne comme ça, comme partout en Amérique centrale. Après le visa touriste bon, on s’en fou. Julie (une instructrice) est partie au Mexique pour renouveler son visa touriste pour 3 mois.

Bilan : 35 + 260

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