Le voyage de Marty, Indio Maíz #jour183

Réveil tôt pour pêcher et aller voir les toucans. Le guide me dit qu’il n’a pas entendu les toucans donc on va laisser les filles dormir et on ira pêcher/observer après. Soit. Je me pose au bord, pieds dans l’eau, et regarde le fleuve, couvert par les nuages. Juan me dit qu’il y a 5 ans un militaire s’est fait croquer par un caïman comme ça. Hop, disparition. Mais ça va ici l’eau est basse et surtout le caïman n’attaque pas à l’arrache : c’est un grand observateur. Il regarde sa proie pendant des jours avant de l’attaquer. Vu qu’on est que de passage c’est safe.

Les filles se lèvent et on déjeune. On part en bateau à moteur explorer les environs et on voit quelques petite oiseaux mais rien de fou et un martin pêcheur. Le capitaine n’a pas pris les jumelles, on ne le verra que de loin. C’est limité en faune encore à cause de la météo. On rentre, on fait les sacs et on repart.

Cette fois on voit quelques oiseaux sur le trajet, notamment tout au départ avec 3 toucans ! Il y a 3 types de toucans, ceux ci sont les plus gros, tout jaunes. J’avais vu vite fait un vert « traditionnel » au Honduras. Les toucans sont quasi toujours en groupe. On en profite bien ils sont beaux. On voit également un autre Martin pêcheur, beaucoup de Zopilotes, des aigles pêcheurs, des iguanes, des petits oiseaux colorés.

On fait un chemin dans la forêt pendant 2h, dans l’espoir de voir des animaux. On en voit quelques uns :

Juan qui cherche

On arrive au dernier lieu de ce trip : un restaurant au bord du fleuve. On y mange normalement du poisson à la plancha d’après le guide, ce sera des doigts de poisson frits. C’est quand même pas la même chose. Ceci étant dit le lieux est vraiment sympa et reposant. On boit une bière et un jus de fruit trop sucré.

Caroline a fait tomber ses lunettes dans la cascade le premier jour. Et demande d’aller les récupérer, Juan n’a clairement pas envie et il s’en fou ça se voit. Les filles sont rentrés avant. Je rentre avec Caroline, on la pose, puis Juan me propose d’aller pêcher demain matin à 6h vu qu’on l’a pas fait dans le tour. Bas ouai carrément ! Trop cool !

Je rentre, je me pose, je retrouve les filles et on va voir Juan pour prendre une photo de groupe. Je reparle de la pêche, et la il change de sujet, demande à Caroline si elle veut récupérer ses lunettes (finalement ça le chauffe maintenant). Ouai en gros c’est mort. Franchement c’est un enfoiré, on était censé le faire, on l’a payé, il me l’a proposé de lui même et maintenant il trouve des excuses de merde.

On mange du poisson au restau de la dernière fois et on va dormir. Pas mal de discussion. Anna, l’une des deux filles, fait un podcast qui s’appelle « girls just want to go to school » et interroge des filles/femmes quand elle en a l’occasion, sur le sujet de l’éducation. On discute avec Célia aussi. Elle me dit qu’au Nicaragua c’est vraiment le pays dans lequel elle s’est senti le moins en sécurité à cause des regards que les hommes posaient sur elle : « je n’ai jamais vu autant de perversité dans le regard d’un homme que ce que j’ai vu au Nicaragua ». C’est tout de même à mettre en perspective avec l’avis des autres filles qui n’ont pas été vraiment choqués. Qui ont remarqué qu’il y a plus de regards mais sans plus non plus. C’est surprenant cette différence d’autant que Célia n’a rien de particulier physiquement. Elle m’apprend un truc intéressant par contre : ici les gens disent qu’ils sont libre d’aller voir en dehors de leur couple, que c’est accepté. Sauf qu’en réalité les hommes oui, mais les femmes n’en ont soit pas l’envie soit en réalité pas vraiment l’occasion car leur mari est très jaloux. Mais si on demande aux hommes « les femmes font ce qu’elles veulent aussi ». Le Nicaragua est un pays très machiste.

Des chicharrones

Bilan : 400 córdobas soit 10€ +53€ de tour = 63€

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