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C’est quoi le Bolivouhack ? C’est 5 connards en Bolivie pendant deux mois, un concentré d’aventures à plusieurs voies sur ce magnifique blog.
Lundi 11, on décolle avec Guillaume d’Orly pour Madrid. A 1h40 du mat’, on décolle pour traverser l’Atlantique et l’Amazonie. On atterrit vers 6h30 du matin heure locale à Lima. On prend l’avion pour la Paz à une heure du matin, on a donc une journée complète pour visiter la capitale du Pérou. Notons qu’on a eu aucun soucis de bagages à main malgré que nos sacs dépassent quand même pas mal le gabarit de la compagnie (LATAM).
Première chose : il semble qu’il faille compléter une « autorisation de géolocalisation » pour la lutte contre le covid. C’est un formulaire sur internet qui ne sert à rien mais qui nous a été demandé au départ.
Deuxième chose : il faut retirer de l’argent liquide. On retire dans un automate de la banque BCP, qui semble être la seule à ne pas prendre de comission (les autres sont autour de 10% de com). On retire 100 Soles, ce qui fait 25€ et qui couvrera parfaitement notre journée à Lima.
Une fois les papiers remplis, on sort de l’aéroport. Il y a un plafond de nuage très bas et très épais, il fait autour de 15°C et on sent une odeur de poisson assez marquée. Un nuage de chauffeurs de taxis nous colle au cul pour nous convancre de ne pas partir à pied parce que l’aéroport est entouré de favelas et que c’est un vrai coupe gorge. C’est faux.
En sortant, on est tout de suite plongés dans l’ambiance de Lima. Des petits bouibouis remplis de nourritures inconnues, les klaxons des bus crasseux, les rues poussiéreuses, les gens qui travaillent chacun dans leur affaire. D’ailleurs, les minuscules boutiques se regroupent par domaine de compétences. Par exemple, on marche une bonne demi-heure dans une rue presque entièrement dédiée à des garages automobiles. Plus loin, un quartier des boutiques d’instruments de musique, un quartier des vendeurs de perruques, des imprimeurs, des bouquinistes, des quincailleries, etc.
On goûte et on decouvre beaucoup de trucs très différents : de la friture, des bouillies de maïs ou de quinoa, beaucoup de jus de fruits. On goûte tout, on essaie de discuter tant bien que mal avec notre espagnol de secours et ça nous met aux anges.
En début d’après-midi, on se pose sur un banc dans un parc du centre ville. Je dessine dans le carnet de Guillaume pendant qu’il fait des trucs audacieux, genre faire de l’harmonicas en faisant le poirier. L’endroit est tranquille, c’est très agréable de se poser là.
Et puis le miracle se produit, le couvercle nuageux qui nous oppressait depuis le début de la journée se lève, embellissant considerablement la ville. Cela nous permet notamment d’apercevoir une grande croix au sommet d’une colline au nord de la ville : la croix du cerro San Cristobal. C’est très joli et on se met machinalement en route vers l’endroit.
Un quartier de la ville très coloré grimpe sur un flanc de la colline. On s’y engage et tout de suite, tout le monde nous adresse la parole. Certains nous indiquent le chemin à suivre pour arriver au sommet, mais d’autres nous mettent en garde voire nous deconseillentnde monter à cette heure ci. C’est vrai qu’il est déjà 17h30 et qu’on ne sais pas vraiment quand la nuit va tomber. On commence à douter un peu. Finalement, des trou du cul de chiens bloquent le passage et finissent de nous faire changer d’avis, on ne monteras pas à la croix. J’aime pas faire demi tour aussi facilement, je suis frustré mais d’un autre côté, j’ai beaucoup aimé les échanges avec les habitants du quartier (le quartier s’appelle Rimac).
En bas de la colline, on trouve une zone très animée avec notamment des petits marchands de nourriture. On choisit une vendeuse de « Viandas Fritas », un genre de soupe à la viande. La fille nous sert et rigole beaucoup en nous regardans manger. Il faut dire que c’est pas facile de manger une patte de poulet avec une cuillère à soupe ! On engage la conversation, c’est un moment très agréable. La « boutique » est ici.
Après ça, on traine encore un peu puis on decide de rentrer à l’aéroport, mieux vaut prévoir large vu la densité du traffic. On négocie le trajet à bord d’un pseudo taxi pour 25sol, le mec est là aussi ultra sympa. Ce soir, c’est direction La Paz !
Salut Léo
C’est un vrai plaisir de lire vos aventures.
Bon voyage.
Muriel
Merci !!!