Bonjour à tous et à toutes, ici le Blaireau. Je vais moi aussi écrire quelques articles pour parler de mes aventures avant la réunification du Bolivouhack ! Cet article sera sûrement l’un des plus aboutis, avant que le voyage ne commence pour de bon !
Donc pour ma part, je vais d’abord au Pérou, que je vais traverser en partant de Lima jusqu’à rejoindre le lac Titicaca et la Bolivie, où je retrouverai les autres
Nous sommes donc le mardi 26 juillet 2022.
Ça y est ! C’est le grandjour du grand départ ! Mon sac est prêt, j’ai vi ré à la dernière minute mon hamac car trop lourd.
Départ de Toulouse 6h10.
Vue magnifique sur Lyon après une heure de vol. Voilà une photo mais on n’y voit rien :
L’aéroport de Francfort est immense, beaucoup de terminaux avec chacun des dizaines de salles d’embarquement, comme j’arrive tôt, je peux m’allonger sur les sièges des espaces d’attente.
Je discute rapidement avec un Brésilien qui va à Lyon. Il m’a interpellé à cause de mon t-shirt INSA. J’apprends qu’en plus des dizaines de magasins de luxe en duty free, il y a aussi des salles de jeux vidéos où on peut jouer à la play, et un « espace lounge », le plus grand d’Europe ou on peut avoir accès à de la nourriture et des boissons en illimité pour 32€. En cas de longue attente, c’est pas mal. Bon, en fin de compte j’apprends qu’il faut surtout avoir une carte gold qui offre l’accès à ce genre d’endroit, et puis ensuite payer les 32€. C’était trop facile…
Après avoir acheté un sandwich hors de prix, je cherche mon avion sur les grands écrans d’affichage… introuvable. Je comprends alors que les 8 écrans d’affichage que je regarde ne correspondent qu’au terminal A ! Il y en a au moins 5 autres et autant d’écrans ! Quand je vous dis que cet aéroport est immense ! Résultat, je vais de de A à D en passant par un ascenseur, un tunnel qui passe sous le tarmac et des escaliers qui remontent jusqu’a B, des couloirs et enfin le terminal C. Mais c’est juste l’enregistrement des bagages, il faut encore faire des détours, prendre des tapis roulants et des escaliers avant d’arriver à ma porte d’embarquement. C’est interminable, je ressent l’effet « pôle multimodal mondialisé », je ne suis vraiment qu’un petit point dans cet immense « flux de personnes ».
Ceci dit, j’arrive tout de même à mon boarding gate C14, et blague à part, j’aurais préféré avoir le C15, ça au moins c’est un moyen de transport pas cher, et incassable.
Bon j’ai atteint la porte, mais c’est pas fini, nouveau contrôle des sacs aux rayons X, même si je ne suis pas sorti de l’aéroport, et là c’est super énervé, déjà les gens ne sont pas très agréables, et puis dans cet aéroport, ils n’utilisent pas les mêmes portiques détecteurs de métaux que partout ailleurs. Celui-ci est super sophistiqué, il faut prendre toute une pose compliquée avec les bras et les pieds écartés, j’ai l’impression d’être un guerrier barbare. Au final la machine est tellement sophistiquée qu’elle me trouve assez de défauts pour que je me fasse palper en long en large et en travers par un gros monsieur pas très sympathique, qui ne trouvant rien, me fait même enlever mes chaussures et palpe mes chaussettes pleines de transpi, miam(j’avais bien galopé avant).
Le gros monsieur ne trouvant rien, il finit par se résigner et me laisse y aller. Je retrouve mon sac, ouf, il est passé sans encombres !
J’arrive au contrôle des billets, je suis en avance. Pas eux, ils nous font attendre 20 minutes de plus que prévu. On monte dans l’avion, je suis dans les premiers et il me tarde vraiment qu’on décolle. Visiblement pas eux non plus, il y avait du retard dans le chargement de la soute, ils nous font encore attendre 20 minutes. Entre tout, on partira vers 15h au lieu de 14h20…. J’espère qu’on va rattraper tout ça en vol
Tic tac tic tac ⌚
C’est long 12h de vol ! On peut avoir internet par satellite dans l’avion, mais je c’est quelque chose comme une dizaine d’euros pour seulement pouvoir envoyer des SMS. Page refermée aussi vite qu’ouverte. Pas de révolution donc, et pas d’internet pour ce vol.
Je suis bien content d’avoir téléchargé ces 40go de musique (avec spotdl) et l’intégralité de wikipédia en français (32Go), ça me permet de me renseigner sur la Colombie et Bogota avant d’y arriver pour mon escale.
Tic tac tic tac 🕔
Tiens j’ai trouvé un film sympa dans la bibliothèque de l’avion, ça s’appelle Lost in Translation et ça date de 2004. Encore une fois, je suis bien content d’avoir wikipédia et de découvrir qu’il a eu plein de récompenses à sa sortie !
Tic tac tic tac ⏰
Je regarde par le hublot, ça y est on quitte l’océan. Le soir tombe et il y a des nuages, ça fait un super tableau. Des lumières orangées jaillissent au loin. Je pense d’abord à un énorme feu de forêt en Amazonie, avant de me rendre compte au fur et à mesure qu’on avance qu’il s’agit simplement du coucher de soleil ☀️.
C’est magnifique !
Tic tac tic tac 🕰️
Ça y est, les roues touchent le sol, mouillé. Il fait gris et un peu frais ici à Bogota. Il est 19h, heure locale et mon vol pour Lima est à 12h30 le lendemain. L’aéroport est vraiment en ville, aussi après une assez longue délibération interne et plusieurs allers retours dans l’aéroport, je décide de prendre un lit dans une auberge de jeunesse pour passer une bonne nuit, et de faire un tour en ville le lendemain matin.
Je galère à sortir de l’aéroport, je rate tous les bus, et je prends finalement un taxi pour l’auberge de jeunesse. J’y arrive vers 23h30. 15 000 pesos colombianos, ouh c’est cher ! Ah non , en fait ça fait 3€30, ça va.
Je peux enfin m’allonger dans un lit, je réalisé que ça fait autour de 26h que je me suis pas vraiment reposé, 1 part des siestes dans l’avion ou 1 l’aéroport. Ça va faire du bien ! Je règle les derniers détails avec mon couchsurfing de Lima et je m’endors !
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Le 26 août 2022 , c’est de la science fiction. Là nous ne sommes que le 8 août 2022…..