Le bolivouhack selon Flétan #18 : en route pour descendre

Lundi 8 août. On prend le premier bateaux pour quitter l’Isla Del Sol vers 8h. Je suis un peu déçu de l’île. Certes, c’était joli, mais quand même pas le paradis sut terre qu’on m’avait vendu. Ça me laisse d’ailleurs assez dubitatif quand aux rares autres sites touristiques incontournables de Bolivie (Salar de Uyuni par exemple). Peut-être qu’il vaudrait mieux les éviter pour la suite du voyage…

Une fois à Copacabana, direction Achacachi, la « grande ville » la plus proche. En fait, on va là bas parce qu’on a un nouveau projet : emprunter une route qui nous mènera de l’altiplano jusqu’à la jungle en passant par une de ces vallées géantes. Cette route, c’est celle qui relie Achacachi à Mapiri. De 3800m à 600m d’altitude, 218 km au total.

On arrive à Achacachi. C’est vraiment une ville de l’altiplano : il fait froid et les pavés sont glissants parce qu’il a plu récemment. D’ailleurs on voit de la neige fraiche sur les montagnes gigantesques derrière la ville. On trouve un Alojamiento. Comme d’habitude, aucun chauffage. Il doit faire 5°C dans les chambres. Heureusement, il y a une douche chaude ! Le problème, c’est que l’eau courante est rarement allumée dans ce bled. Il faut faire avec. Le gérant nous ramène un seau d’eau pour la chasse d’eau le soir et nous assure que l’eau courante sera de retour le lendemain matin à 7h. C’est ce qui se passe effectivement mais Marty n’a pas le temps de prendre sa douche : à 8h l’eau est de nouveau coupée…

Pour autant, j’aime bien cette petite ville, les gens sont sympas et on trouve toute la bouffe dont on a besoin pour les jours à venir. Et même plus, il y a plein de super trucs à gouter en ville, on se régale. Personnellement, je bois pas mal de maté pour lutter contre mon mal de gorge. On se repose, on profite et on passe finalement la soirée à jouer au tarot.

Cet article est un peu court, la suite est dans le prochain article du Blaireau. (Ps. En fait non, j’ai finalement faot mon propre article)