Je me lève un peu tard et me promène dans Panajachel 2 heures, le temps d’en faire le tour, voir le lac depuis le mirador, se poser tranquillement.
Je fais le musée du lac. Ça raconte son histoire, comment les espagnol ont réussis à lancer une guerre entre les communautés du Guatemala avant de toutes les attaquer. Ça raconte aussi l’histoire géographique : une immense chambre de magma à explosé et libéré un grand trou. Ensuite d’autres volcans sont apparus limitant le lac. Les archéologues ont retrouvés toutes sortes de poteries dans le lac. Cette région était une possession allemande et ils y pratiquaient le travail forcé, du cacao, de l’indigo puis du café. Quand ils sont partis les gens se sont reconvertis dans l’artisanat. Le tourisme ici existe depuis ce moment, en 1940.
Je rentre et retrouve Lorena, on va au restaurant de poisson qu’on nous a indiqué hier. Introuvable… On regarde pour un autre et on se fait rabattre avec beaucoup d’insistance par un gars. J’aime pas ça mais Lorena a l’air assez chaud pour ce restau. À première vue c’est un truc à touriste un peu mais on va voir !
Après nous avoir annoncé que finalement le poisson que je lui avais demandé expressément n’étais pas disponible (merci ptn), on commande des mojarras du lac. Je prend à la plancha et Lorena frit. Ils aiment beaucoup quand c’est frit ici.
Ma foi c’est plutôt bon ! J’ai demandé un filet j’ai un poisson entier, j’ai l’impression que c’est une technique pour que je paie plus ça encore ! On verra bien.
On discute pas mal avec Lorena, d’un peu tout, la famille, les cours, les amis. Elle est originaire de Cobán avec sa sœur mais n’en était jamais sortie jusque maintenant. Elle est là pour 2 semaines chez sa sœur en vacances. Elle n’est pas allée visiter les autres villages du lac. Encore une fois, les guatemaltèques sont très casaniers. Elle préfère être chill dans l’appart. Son père est boulanger. Voilà, rien d’autre à dire mais ça fait plaisir le pain, en bon français.
Bon au final je paie le prix prévu, j’en ai pour 25€ pour 2, ça va. Edit : en fait j’apprendrai plus tard que pour un restau avec vue et un peu touristique c’est normal.
On retrouve Alejandra, une amie de Martha, chez elle. Je rencontre son fils Santiago. Il est super facile de parler et jouer avec lui et bourré d’énergie ! Il me montre son chiot. Je ne sais pas quel age il a mais est tout petit et pas encore très dégourdi. On me propose de l’adopter 😂 On discute un peu et on va se promener pour Santa Catarina à pied. Alejandra est barman et aime bien boire. C’est le souci de ce métier, la tentation. Elle est venue ici il y a quelques années en partant de la ville de Guatemala city. Je ne sais plus comment, mais en gros elle me dit que si elle était moi elle profiterai du voyage pour se trouver une copine, même le temps de quelques jours, ça fait partie de la découverte de la culture. Je vois ses petits sourires plus ou moins complices avec Lorena. J’ai compris le message 😂 Le fait de marcher en discutant on est lents et on n’atteint que le mirador. Ça ira bien pour aujourd’hui. La vue sur le lac et le coucher de soleil est superbe.
On rentre avec Lorena et on retrouve Martha et un gars qui discutent : c’est un gars de Couchsurfing. On fait les courses et on y va. Martha et Alejandra aiment bien le vin. On prend du Don Simón, vin d’Espagne et on y va. Je fais la rencontre du mari d’Alejandra : Mario. On mange : des haricots noirs en purée avec des oignons, de la crème, du pain, des bananes flambées et des oeufs. C’est bien bon. Le gars de Couchsurfing est moitié Mexicain moitié USA. Il parle pas beaucoup et ne relance pas les conversations. Il est pas méchant mais c’est pas le gars qu’on invite à faire la fête quoi. Je trouve ça un peu dommage d’être dans un Couchsurfing sans participer ! Mario me propose de fumer mais ça va. Mario est plus à fumer et Alejandra à boire. Chacun ses défauts.
À noter : Ici la beuh n’est pas vue comme chez nous, c’est beaucoup plus dans la culture. C’est comme de boire de l’alcool. Un petit joint ou deux verres de vin, ça revient au même. Juste qu’en France ça ne fait pas parti de notre culture originelle et que le pays est très conservateur sur cette question. Les vieux contrôlés à 3gr en 4L sur les routes de campagne par contre si :
(Non pas que je n’aime pas boire une bouteille de Pastis, de Chartreuse ou de Mirabelle avec de bons potes autour d’un feu de camp, loin de là, juste qu’il faut arrêter de diaboliser une drogue moins nocive que l’alcool et qui coûte moins que la cigarette. Des gens meurent d’alcoolisme, de fumer du tabac, pas de fumer de la beuh)
Bilan : 270qtz soit 30,8€