Après cette nuit relou, je déjeune des croissants au Nutella et ça me régale tellement ! Ça m’avait manqué ! Je cherche sur la plage pendant 30min et finis à 300m de là où m’avais dit le gars. Le mec du tour est même pas levé et n’a jamais eu d’appel ou de message mais OK on y va. Okayyyyy, je ne sais pas comment ca va se passer ou cb he vais payer du coup… J’attend… On me dit qu’on attend d’autres touristes…. Au final on part à 9h ! Bien la peine de me lever à 5h30 ! C’est toute une famille de Honduriens de Copán. On prend le bateau et on fait 45min à fond. On arrive.
Les Cayos Cochinos c’est 13 îles minuscules, plus de bancs de sables que des îles, et 2 grandes îles montagneuses. L’eau est hyper cristalline, on voit à 20m facile. On s’arrête sur la première île : sable blanc et fin, quelques cocotier, 2 baraques en bois. Les Garifunas du village d’à côté (Armenia) venaient ici en bateau à rame (7h de ramage) et pêchaient pendant une semaine avant de rentrer.
On continue sur les îles. C’est une réserve naturelle et protégée mais les îles ont des propriétaires. Des américains surtout, avec des maisons sur les îles. On n’a pas la même définition de zone protégée.
On marque un stop sur la grande île puis direction la petite. On se pose sur une petite plage et on fait du snorkeling. C’est absolument magnifique, bien plus que toutes les plongées que j’ai fait! Il y a des coraux, des plantes et des poissons à foison. Des dizaines de poissons de toutes les couleurs, dont un arc en ciel magnifique. C’est vraiment somptueux. Le fond est à 3m donc avec le soleil les couleurs ressortent encore plus, c’est magnifique. La meilleure plongée que j’ai fait de ma vie pour l’instant. C’est dingue de claquer des centaines d’euros pour des plongées bouteilles alors que les plus belles choses que j’ai vu c’était en snorkeling, que ce soit ici, au Mexique ou au Brésil.
On repart et on se pose sur une plage. Pas loin une immense villa, le gars nous dit qu’elle coûte 1 millions, les gens sont choqués. Je ne sais pas si elle coûte qu’un million ou si le gars en a juste aucune idée mais que ça impressionne. Une maison placée comme ça en France c’est peut être 7 ou 8 millions !
On va sur la dernière île du tour : la seule île vraiment habitée. Un banc de sable de 100m de long et 30 de large. Tout l’espace est occupé par les maisons. Des barques de pêcheurs sur tout un côté, ils ne vivent que de la pêche, il n’y a rien d’autre ici.
Au menu poisson du jour, riz et bananes plantains frites. J’adore les bananes plantains haha! Les enfants jouent dans l’eau entre les barques. Un homme pêche des petits poissons sur le bord.
On reprend le bateau et on rentre. Douche et bus pour La Ceiba. Courses, douche à l’auberge. Je repas pour retrouver Baptiste et ses potes qui sont en service civique. Ceux que j’avais croisé rapidement à Copán.
Dans le bar ils ont toutes sortes de bières de l’international. Je prend des blanche d’Allemagne. Je discute avec Baptiste, Fabien et Inès. Ils ont tous les 3 finis au Honduras un peu par défaut après des souci au Guatemala dans l’acceptation de leur service civique. Ils se sont dit « tant pis go! ». Autant Baptiste et Fabien ils ont déjà voyagé et je peux comprendre (Baptiste parlait même un peu espagnol), autant Inés vient juste de finir sa licence et c’est la première fois qu’elle part à l’étranger, sans parler un mot d’espagnol, c’est une ouf ! Mais trop bien d’oser comme ça !
On discute bien, d’un peu tout. Je trouve ça ouf qu’ils soient partis au Honduras alors qu’on a aucune info en France, pas de blog ou quoi qui en parle.
Inés a les yeux clairs et pétillants je les trouve vraiment beaux. Elle me demande ce que j’ai préféré du Guatemala. En vrai bonne question. J’y pensais hier (ou avant hier ?) mais j’ai vraiment a-do-ré ce pays. C’est un pays de ouf, tout petit mais tellement riche en terme de culture et de nature ! C’est dingue.
En vrai ils sont cools. Avec eux un gars de leur école, un Hondurien. J’apprend qu’en vrai le Honduras ça craint vraiment. Mais ça dépend des endroits. Genre il y a des endroits si t’y passe à une certaine heure t’es certain de te faire dépouiller. Ou de te faire tuer dans certains autres. Ils me disent qu’à chaque fois qu’ils sont avec des locaux ceux-ci flippent la nuit. Bon OK, peut être que le Honduras ça craint un peu…
On paie et je vais à la gare routière. Le gars m’a dit qu’il y avait toujours de la place dans le bus. Quel mytho, le bus de 23h est plein, on est 15 personnes en trop ! Le prochain est à 3h30. Parfait. On finis tous dans une salle annexe, la gare ferme la nuit. Vraiment une belle nuit qui s’annonce…
Bilan : 1557 lpr soit 56,6€