Cet article relate une aventure de Flétan et Blaireau, des professionnels de l’aventure. Merci de ne pas reproduire ce genre de bêtise chez vous et encore moins chez les autres.
Une soirée comme les autres
Vendredi 24 Juin, tout se passait tranquillement à la guinguette. A priori, rien de spécial ne devait se passer se soir. Un petit verre de Suze par ci, une petite tartine de clacos par là. Premier accroc : le blaireau national se met à faire des avions en papier pour nous les lancer dessus. Là dessus, les idées filent et nous nous retrouvons à six sur le toit de l’immeuble à prendre l’apéro et à refaire le monde avant l’heure cruciale : le lancement des prototypes. Une dizaine de modèles, tous différents, le fruits de nos savoirs-faires conjugués pour un expérience qui améliorera la science et le quotidien de l’humanité (je pense).
Les tests sont très concluants, la quasi totalité des prototypes sont des échecs et nous permettent de tirer des conclusions très précises sur les erreurs à éviter dans la construction des avions en papier. Nous sommes en train de contacter AirBus pour leur faire par de nos conclusions.
La technologie des avions en papiers
Si il n’y a rien ici, c’est que le blaireau n’a pas fait son taf.
La motivation
Il était tard et tout le monde voulait dormir… Tout le monde ? NON ! Excités par l’adrénaline de cette petite virée sur le toit, le Flétan et le Blaireau en voulaient plus.
Première étape, un échafaudage dans une ruelle repéré dans l’après midi. Un accès au toit simplissime, une petite promenade. On se fait voir par des gens tranquilles sur une terrasse attenante au toit. Je préfère éviter une situation ambigüe et décide de leur parler pour éviter qu’ils s’inquiètent. Un mec sort énervé et décide de me faire la leçon : « c’est privé, qu’est-ce que vous faites là, blablabla… ». J’ai du mal avec les excès de légitimité. La seule chose à faire est de désamorcer la situation et de partir tranquillement, sans s’énerver. Ceux qui se braquent sont les perdants.
Deuxième étape, le CROUS. Je vais pas vous faire un dessin, mais c’est open bar. Un petit tour de passe passe, un peu de courte échelle, un peu d’escalade et pouf on est en haut. On est un peu cons, on a fait aucune photo pour vous montrer jusque là (scuse nous d’être dans l’instant présent wsh).
L’adrénaline est là, on est très bien. Mais plus on en a, plus on en veut. Et c’est là, dans l’obscurité du campus qu’apparait notre objectif ultime, celui dont on rêve secrètement depuis qu’on l’a vue pour la première fois il y a plus de 5 ans, avec son immense et mystérieux silo en métal, ses enchevêtrements de tuyaux et ses immenses pilier de béton. Un rêve certes, mais aussi un rêve qui a toujours eu l’air inaccessible avec ses grandes palissades et ses grillages. Pourtant, j’ai l’impression que les barbelés qui ornaient la plupart des clôtures ont disparus pendant l’année. Je sais vraiment pas pourquoi, mais ce soir ça nous arrange.
La chaufferie
Heureusement, on maitrise la téléportation et grâce à un nouveau tour de magie, on se retrouve à l’intérieur de la chaufferie abandonnée. Mais alors si c’est si facile, pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? Et bien simplement parce que le sort de téléportation nécessite de la bave de grenouille et que les amphibiens sont en voie de disparition en France à cause de la disparition des zones humides en France. Merci l’urbanisation !
Bref, revenons à notre chaufferie. C’est magnifique. Elle presente deux énormes chaudières à charbon « Stein et Roubaix ». Le système n’est pas évident à comprendre mais heureusement les schémas de la salle de contrôle nous aident à mieux comprendre. Il y a des convoyeurs à charbon et à suie, des tuyaux et des balons pour l’eau chaude, des collecteurs et des évacuations pour l’air et les fumées, etc. Il faut ajouter à cela des tas de volants qui permettent de régler les débits de ces réseaux et des dispositifs d’alertes et de sécurité. Je saurais toujours pas dire comment fonctionnait cette centrale, mais c’est déjà magnifique de pouvoir voir les installations. Sur ce, je vous laisse avec les images.