30 mai 2023
L’objectif de la journée est simple : aller à Khorog, à 500 bornes de Douchambé. Pour cela, nous nous rendons de bon matin à la gare routière du Pamir, qui regroupe les départs de passagers et de marchandises pour la région isolée des hautes montagnes du Pamir : le haut Badakhshan.
La gare routière est assez petite avec un côté passagers où des gros land cruiser se chargent petit à petit et un autre côté avec des camions de toutes formes (mercedes ou soviétiques) attendent également d’être plein pour le départ.
On négocie le trajet à 600somoni (60€) par personne avec les vélos. Et puis on attend. Ali, avec qui on a négocié, tourne dans la gare, il discute, passe des coups de file, bref il fait son business. De temps en temps, le papou à cours de patience lui demande quand on part, Ali répond des trucs et repart.
Avec Rémi on est moins pressés. Déjà on est en vacances. Ensuite, le temps s’écoule plus lentement ici, c’est Normal d’attendre. Enfin, c’est l’occasion d’observer.
Et justement, en obervant on voit plein de trucs super, comme le boulanger qui met des pains fourrés dans son four tandoor.
On apprend que la route est en travaux après Qalai Khum (ou Darvaz) à 7h de route d’ici et qu’elle est en conséquence fermée toute la journée. Donc ça ne sert à rien de partir trop tôt.
Finalement on part vers 11h dans le pickup de Fairouz et de sa femme. Ce sont des restaurateurs de Khorog qui rentrent chez eux. Il s’arrêtent à la gare routière le temps de charger leur pickup avec Ali et fiou, c’est parti. Nous sommes donc 5 dans le pickup avec nos affaires derrière.
La première partie du trajet se fait sur une route à l’enrobé existant mais discutable. On est dans des grandes vallées agricoles, c’est déjà les moissons ici.
On mange à Kulob vers 15h puis on atteint la frontière Afghane. À partir de là, on va suivre cette frontière longtemps, très longtemps. C’est une vallée très étroite avec une rivière très grosse et très énervée. C’est la rivière Panj. Elle marque presque toute la frontière entre le Tadjikistan et l’Afghanistan (qui est très longue) et n’est traversée que par 5 ponts.
Jusqu’aux travaux, la route est asphaltée. Elle à été faite par les turques, les Iraniens et maintenant les chinois. On atteint le début des travaux vers 19h, après la journée de boulot des chinois. La route est fermée toute la journée parce qu’ils font des minages. À partir de là, la route est vraiment pourrie. Elle est coincée entre la falaise et la rivière et il est impossible de croiser sur certaines portions. En face, quelques camions énormes viennent de Chine avec des semi-remorques et même un camion de transport de voitures !
J’aindes vidéos de la route, mais je ne peux pas vous les mettre ici à cause de la faible connexion.
Au final on arrive à 3h du matin, 16h après notre depart
Max elevation: 2055 m
Min elevation: 410 m
Total climbing: 5714 m
Total descent: -4361 m
En m’excusant si il y a des fautes dans cet article, j’ai beaucoup de mal à trouver du temps pour écrire.
If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing.