Réveil à 11h par le colloc, je ne me souviens plus de son nom. Il me met dehors car il va a Managua pour la journée. Je pensais voir Fátima car elle devait venir passer le week end mais finalement elle annulé au moment de sortir : je laisse mes affaires et sort. Relou pour Fátima en vrai, j’avais un peu gérer mon temps pour la voir, à la dernière minute c’est pas cool…
Je mange dans un petit restaurant qui paie pas de mine, 110 córdobas le repas soit 2€65. Franchement c’est vraiment bien, et bon en plus. L’aprem je fais le tour de la ville et des musées (il n’y en a pas vraiment).
Je retrouve Léa, la française de la dernière fois et on va se promener. Petite promenade tranquille, on va jusqu’à la plage. On se balade juste en discutant. Je ne sais plus trop de quoi on parle mais c’est sympa. De la vie et de l’école d’ingé, sans aucun doute. Elle et les filles font une année de césure, de avril à avril. Première fois que je vois ça ! Mais elles ont des impératifs d’heures de travail ou de stage dans l’année du coup elles ne sont parties qu’en Novembre et rentrent fin mars.
La plage est pas ouf franchement. On rentre. Je me prend un raspados, les granités que j’avais trouvé si bons aux Guatemala mais ils sont vraiment pas bons ici : c’est que du sucre et aucun fruit. Léa me laisse ici, je vais sûrement aller au volcan Masaya cette après midi. Je réfléchis. Bon en fait, je vais laisser le Masaya pour demain et en profiter pour sortir ce soir : on est samedi. Je monte en haut de la cathédrale pour voir la ville. C’est très sympa mais un truc me perturbe : à l’intérieur on voit des coffrages et c’est du béton. Étrange.
Je monte en haut de l’église et regarde le coucher de soleil avec Nelson. On se fait dégager juste une fois le soleil couché. Franchement ils abusent.
Je retrouve les filles à l’hostel et profite des verres gratuits. En fait pour les gens de l’hostel il est offert 3 verres par jour. Normalement il faut se noter sur le cahier, je pensais mettre un faux nom mais même pas besoin : quand je demande au barman (Manuel) il me dit juste « tu me demande et je te sers » bon ben parfait ! On fait un jeux de cartes à 5 ou 6 en buvant notre rhum/fresca. Le fresca c’est le soda que je kiffe au pamplemousse, j’en avais déjà parlé au Mexique je crois. Une fois que je me sert au bar, deux Nicaraguayennes de 20 ans environ y sont et l’une d’elle me regarde avec insistance. Je le notifie et elle me dit qu’elle regarde la chemise. 2 secondes de pauses avant qu’elle me demande : « tu as une copine ? » 😂😂😂 et sa pote de lui dire « mais pas tout de suiiiite » 😂😂 franchement on a bien rigolé avec Manuel. La fille qui m’a demandé ça est un peu bizarre, je me demande si c’était pas un garçon avant.
Parlons vite fait du volontariat des filles : 3 semaines de dur labeur : faire la réception quand il n’y a personne, servir des verres avec le barman quand c’est le rush (uniquement le vendredi soir) et faire faire les activités aux gens (3 fois par semaine). Franchement c’est ultra chill elles se mettent bien ! Elles ont -50% sur les activité et des jours de repos. Franchement c’est vraiment un volontariat qui vaut le coup haha !
Je vais manger au Burrito Loco, le truc recommandé par l’hostel. En fait c’est rempli de touristes et c’est pas gros pour la portion. Je prend un dessert trop cher aussi sur le retour.
Parlons des hostels ici : j’ai vu un groupe de 4 français qui ont l’air de peser ici : l’hostel de l’autre jour (boca en boca), l’hostel de la laguna apoyo (Paradiso), l’hostel des filles (oasis) appartiennent aux 4. Je ne sais pas s’ils sont associés pour tout gérer ou si chacun a le sien et qu’ils sont partenaires, mais ils prennent toujours les décisions tous ensemble. D’ailleurs à Apoyo, tout les hôtels appartiennent à des français, si ça se trouve c’est eux aussi.
Bon, je rentre, on fait une dernière partie et on retrouve Nelson. Je me pose dans un transat en attendant de partir et parle avec 2 Nicaraguyens, ils me demandent chacun leur tour une photo. Il y a un français qui fait grave le malin qui vient avec nous mais on lui parle pas. Visiblement il connaît le groupe de 4. Quand Nelson lui fait une remarque pour améliorer son espagnol il le prend de haut et lui dit « tranquille ». Bref, il fait encore plus le malin que l’autre.
On va a la seule boîte de la ville. L’alcool est super cher : 2€ le shot. Normalement c’est 1€ l’un. Bon, ça nous empêche pas de bien boire 8 shots de tequila ! Clairement elle est moins bonne qu’au Mexique. Ah oui, je viens d’y repenser, le barman nous a offert des flacons d’alcool épicé, je ne sais pas ce que c’était, je sais juste qu’on m’en a donné 2 et que c’était pas bon. Sûrement une mauvaise tequila épicée. On danse, sur de la musique latine mais aussi américaine. En vrai c’est cool. Ha oui au fait, des deux filles de tout à l’heure au bar, l’autre danse avec moi. Mais quand je dis danser c’est vraiment se coller et même se poser sur moi. Bon, ça va 2 minutes mais j’ai pas spécialement envie. Quand on va se prendre un shot à un moment de la soirée au bar avec Nelson, une de ses amies apparaît. Elle a 33 ans comme lui. Elle me parle avec les yeux qui brillent, comme la fille dans le transat à l’hostel (qui doit en avoir 40). Et ben dis donc ! Ça les fait rêver la France ! Le mec relou de tout à l’heure arrivé à ce moment là, parfait, ils ont le même âge, je les laisse et retourne danser.
Ramón nous rejoint. Ramón, c’est le manager des volontaire dans les differents hostels du groupe. Il fait aussi de la plongée à Apoyo là où j’étais. C’est le mec super cool, super chill, qui fait toutes les soirées.
On sort vers 2h30 et avec Nelson on rentre. Les filles continuent dans un autre bar, elles me diront plus tard qu’en fait elle ont juste galéré à ramener Ramón complètement torché.
Bilan : 820 Córdoba soit 20€50