Le bolivouhack selon Flétan #16 : enfin ensembles

Jeudi 4 août. Hier soir on a mangé du poulet frit, c’était mon premier vrai repas en 3 jour, depuis que j’avais été malade lundi. Pendant la nuit, j’ai froid je me sens mal, au matin je sais que je vais être malade toute la journée, comme lundi. Fait chier.

L’église de Laja, sur une petite colline

En plus on avait prévu de marcher un peu aujourd’hui. On tergiverse, on traine un peu. Finalement on va à Laja, un bled de la banlieue éloignée de La Paz. Je reste la journée là, entre les gradins ensoleillés du stade municipal et les toilettes public de la ville. Le Guigui et le Pivo vont à La Paz augmenter leur capital culturel dans les musées et les théâtres.

Au loin, El Alto encore plus loin, les montagnes qui bordent La Paz

Le soir, je vais un peu mieux et je vais à El Alto pour dormir. Je dors beaucoup.

Vendredi 5 août. Je me lève, je suis frais, ça fait du bien ! Direction la gare routière pour retrouver les autres. Je sors et au moment de traverser la grande rue Juan Pablo II, je vois un défilé énorme. Je ne vois pas le bout, il doit faire plusieurs kilomètres !

En fait, la fête nationale c’est demain mais ici c’est aujourd’hui que la journée est chômée et qu’il y a les défilés. Ce sont les écoles et les collegios qui défilent, au pas et avec des fanfares bruyantes et souvent approximatives. Il y a des milliers d’enfants et de jeunes qui défilent, je reste un peu pour regarder.

Le défilé à El Alto

Vers 11h, on se retrouve avec Guillaume et Pivot pour aller vers notre prochaine destination : Copacabana !

Enfin c’est Copacabana de Bolivie, hein, on est pas à Rio là. On arrive en milieu d’après midi dans la charmante bourgade des rives du lac Titicaca.

Copacabana vu de la colline

Ici, en plus de la fête nationale, c’est la fête patronale. Autant dire qu’il y a foule. Il y a surtout des Péruvien qui viennent pour les célèbrations religieuses. Ils montent sur la colline qui surplombe la ville et achètent des maquettes de maisons, voitures, camions et commerces qu’il vont ensuite faire bénir par la vierge au sommet de la colline. Il y a aussi des libations à la bière, de la musique, des sacrifices d’objets et de nourriture dans le feu, des pétards. Bref, des rituels dans tous les sens pour s’attirer le bon œil pour l’année à venir.

C’est là qu’on retrouve notre Blaireau national. Il ne manque plus que Marty et on sera enfin au complet ! (Désolé pour les pseudos débiles). Pour résumer, nous sommes cinq en Bolivie :

  1. Guillaume aka L’Asticot, avec qui je barroude depuis 3 semaines en Bolivie
  2. PY aka Pivot, qui est arrivé à La Paz le 3 août
  3. Alexis aka Le Blaireau qui a atterri à Lima 28 juillet
  4. Marty, qui barroude en Amérique latine depuis 11mois
  5. Moi, Léo aka Flétan, qui suis tout le temps malade et qui écrit des articles.
De gauche à droite, Le Blaireau, Le Flétan et L’Asticot, les 3 cowboys de l’apocalypse

On batifole et on observe les festivités. Le soir au restaurant, on retrouve Marty. On est content de tous se revoir autour d’un repas discutable. C’est fou ça, ici plus l’endroit est touristique, plus ils réduisent la taille et la qualité des portions…

Bénédiction de voiture en cours (bière, chapelets et fleurs)

Le soir, il y a de la musique en ville. Les gens boivent du maté à l’alcool (du thé à la gnôle en gros). C’est pas fou mais ça réchauffe, il doit faire dans les 5°C. On sort dans une « boîte » locale mais c’est pas incroyable.

On sort vers 1h. Dehors il fait frais mais avec Marty on va se ballader, on a pas envie de dormir. Les autres vont à l’allojamiento, où on a privatisé un petit dortoir pour la nuit.

Avec Marty, on arrive devant la porte vers 2h et vlatipa qu’on tombe sur nos trois champions qui poireautent devant la porte. Elle est fermée et il n’y a pas de gardien de nuit. Bien sûr personne ne nous avait donné un horaire de fermeture. Ça fait une heure qu’ils tambourinent la porte, rien de concluant. Pas de numéro de téléphone, pas de sonnette, pas de fenêtre ou de porte ouverte derrière le bâtiment. On repère cependant une sorte de vieille porte cochère à double battant et très mauvais état. Pas le choix : quelques grands coups de pieds et on arrive à déchausser assez de planches de la porte pour passer à travers. C’est pas glorieux, mais on peut enfin aller dormir.

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Un commentaire

  1. Je remercie le Flétan, sans qui on aurait plus aucun moyen de suivre notre feuilleton préféré. 5 animaux de l’apocalypse, et un seul compte-rendu…
    Pensez un peu aux camarades aventuriers bloqués dans des bureaux (même pas climatisés) ! On a besoin de vous pour rêver.
    Cordialement,

    La CGT

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