Mercredi 24 août. C’est un jour de flottement : on doit attendre ce soir 18h pour prendre un bus de nuit pour la Paz. Ça nous laisse un jour pour se reposer et décider de la suite.
On a tous trop mangé hier soir chez le guide. Et puis c’était festif, ok s’est bien amusés. Ce matin, Marty a eu l’idée de faire un petit déj de rois : beignets, jus d’orange maison et chocolat maison (on peit acheter du chocolat pur partout ici). C’est bon, rien à dire. Mais c’est brutal ! Tout ce gras nous terrasse complètement et on se retrouve tous plus ou moins malades. On passe le reste de la journée à comater et à tenter de jouer au tarot. On se sent bêtes, d’autant plus qu’on va prendre un bus de nuit !
On est trois à être malade dans le bus, c’est la misère. Moi je me sens mal mais j’arrive à me retenir jusqu’à la Paz. Marty vomit en descendant à Caranavi et Guillaume fait arrêter le bus deux fois pour évacuer le trop plein.
Jeudi 25 août. On arrive au petit matin à La Paz. Fini la jungle, on peut dire que c’est pas la même ambiance ici.
On a notre plan pour la journée : prendre un autre bus pour Oruro (3h de route) puis trouver un 4×4 à louer pour une semaine de folie dans les déserts du sud de la Bolivie. Génial non ?
Alors on se met en route tranquillement. On profite des téléphériques qui offrent une vue imprenable sur la ville, on grignote à droite à gauche.
Pivot va poster une lettre. La poste n’a pas l’air d’être un truc très populaire en Bolivie : il n’y a qu’un seul bureau de poste dans toute la capitale et en plus il est vide !
On arrive à Oruro en début d’après midi et là le plan se met en marche. On appelle les auberges de jeunesse et les hôtels, on demande aux concessionnaires auto, aux garagistes, à toute personne susceptible de savoir où on peut louer une voiture. Des dizaines de personnes et de boutiques en tout.
En parallèle, Marty qui est encore à La Paz prospecte les agences de locations de la capitale.
Le resultat est sans appel : c’est la merde. Les très rares loueurs sont hors de prix, souvent moins intéressants qu’un tour avec 4×4, guide, bouffe et logement !
Petit à petit, on abandonne le plan. C’est déjà le soir, on est autour d’un poulet rôti et on décide de changer de direction. Les autres vont à Sucre dans un bus de nuit pour profiter de la plus belle ville de Bolivie, Marty les rejoint en moto ce week end pour faire la fête et moi je vais m’enfoncer tranquillement dans le sud avec mon sac à dos. Pas trop cependant parce qu’on a rendez-vous avec Guillaume et Marty à Uyuni dans 3 jours.
Et voilà, c’est ça le Bolivouhack, des fois ça marche et des fois ça marche pas. N’empêche que ça aura été marrant de passer l’après midi à aller voir tout le monde dans la rue. Les gens ont été vraiment sympas et ont cherché des solutions pour nous.
Maintenant on se sépare mais c’est pour mieux se retrouver plus tard !
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