CCCP #19 : mariage et calor

16 juin

Toujours sur le rythme de pays chaud, on essaie de partir tôt le matin. Mais ça traine un peu, ce qui a le don d’énerver tu-sais-qui. Alors on part de manière un peu précipitée, sans trop respecter la tenancière de l’hôtel, je suis pas fan…

Aujourd’hui on doit rejoindre la route principale qui mène à Douchambé. Mais en attendant, on est sur la piste. Encore de la piste. Les alentours sont sympas, c’est un peu cultivé, un peu habité, un peu vallonné, mais ya pas grand choses.

Notre ami le dictateur est partout.
Les ânes aussi sont partout
Y fait chaud

Vers 12h, avant de rejoindre la ville, papa va demander de l’eau à une maison. On se fait inviter : ils fêtent un mariage aujourd’hui !

On se retrouve assis autour d’un petit banquet (par terre, comme d’habitude) à l’entrée de la maison. Il doit y en avoir d’autres dans la maison, mais on ne voit pas tout. La nourriture est excellente ! Il y a des pains fourrés à la viande, des soupes, des gâteaux, des fruits, etc.

Au bout d’un moment, un groupe de femme arrive. L’une d’elle parle un peu français ! Alors on discute un peu, comme on peut. Elle est jolie ne s’adresse qu’à moi, ce qui me vaut les railleries du lourdeau du groupe (mon père, si t’avais pas compris). Dans ces moments là, ça me manque terriblement de voyager seul…

Elle habite à Douchambé, elle adore la France et l’Italie et j’ai pas trop compris pourquoi elle était à ce mariage. Bien sûr, comme la plupart des noms tadjiks, j’ai oublié son nom 2s après l’avoir entendu.

Au moment de partir, on échange nos numéros. Enfin non, je compose mon num sur son portable. Au même moment, Patrice fait un regard qui fait hurler de rire tout la salle. Sous la pression du moment, je n’ai pas la présence d’esprit d’ajouter le contact sur son portable. Le numéro est facilement perdu si elle verrouille le portable ou si elle revient à l’ecran d’accueil. C’est totalement con ! (Mais bon, je ne réalise pas sur le moment).

Et puis on repart, et on rejoint la route. L’asphalte, quelle invention fantastique. On y roule si bien et si vite qu’on a l’impression de faire de la mobilette. Sauf qu’il fait une chaleur extrême, j’ai chaud, j’ai chaud, j’ai chaud.

La vallée du Surhob, qu’on atteint l’après-midi

Quand on s’arrête vers 17h30 pour le bivouac, j’ai pris un coup de chaud, je suis totalement k.o.

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