ÖvsS #1 Débroussaillage, préparatifs et présentation

Oyé braves gens, je donne peu de nouvelles, et peu d’articles sur le BivouHack. Mais pour ce trip là, je vais faire l’effort d’écrire quelques lignes, avec des ressources si l’envie vous prenait un jour d’aller parcourir plus à l’est de la France. Ce ne sera pas 1 article par jour, mais quelques résumés condensés des points intéressants.

Bien, commençons par le commencement. Asseyez vous avec un bon vieux chocolat chaud ou un verre de génép’, ça risque d’être long.

Il était une fois une grande fille, qui, rentrée de Bretagne, s’en alla – pas du tout gaiement – chercher du travail. Après quelques péripéties dont un épisode farniente au Cap de Creus en Espagne, un autre beaucoup plus pluvieux dans le Dévoluy et plein de non réponses et de belles fausses promesses (les fameuses boites de conseils qui ont toutes failli nous avoir un jour), elle trouva un poste qui pourrait faire l’affaire. Mais pas si vite ! hors de question de démarrer ledit contrat à l’instant, « l’été ça rime avec procrastiner ». Ce sera pour septembre donc.

Son prince quasi charmant, décide d’aller voir l’Autriche. Bécassine le regarde avec des yeux circonspects « M’enfin quelle idée, c’est pas du tout sexy comme destination ! » avant de voir que 50 % de l’Autriche…se compose du massif des Alpes. Ah mais ça change tout. Bécassine signe pour environ un mois.

Quelques recherches s’imposent pour les deux super héros qui n’y connaissent pas grand chose, à la culture autrichienne. Nous partons donc avec quelques envies : voir la région des grands lacs, manger des strudels & des bretzels, voir quelques villes puis centrer le voyage sur les montagnes. Je repère quelques parcs naturels, des randonnées et un parcours semble se dessiner. La philosophie du moment n’est pas de tout planifier à l’avance, mais plutôt de se laisser porter, de construire au fur et à mesure l’itinéraire puisque nous avons le luxe d’avoir notre maison sur le dos et suffisamment de temps.

Voilà donc tout ce que l’on sait en ce beau 11 juillet sur les hauteurs de l’Ardèche. Plutôt que d’entamer directement par les Alpes Suisses, on remontera vers le nord pour passer par l’Allemagne jusque Munich puis on repiquera vers l’Autriche, à l’extrémité Est des Alpes.

L’équipe :

  • Oscar, le prince quasi charmant – 1.98m, oublie toujours de mettre des chaussures pour conduire le Scomion, bronze plus vite qu’un marseillais, mange comme un adolescent de 14 ans en pleine croissance, vient enfin d’acheter des baskets sans trous pour aller marcher (mais sans les mettre au volant, ne rêvons pas). Dans le fond, il fait parti de la famille des « toutdouxtoutgentils », on l’appelera donc Grand Nounours.
  • Bosco – 20 kg dont 10kg de pelage qu’il aime semer partout dans le Scomion. Un border croisé avec un berger italien. Il a le pelage tâcheté gris italien, et le comportement tout fou du border. Sa vie se résume à : gambader, dormir, lancer cailloux. Sa vie avec moi ressemble donc à : me réveiller pour aller gambader, me sauter dessus pour avoir des croquettes, faire semblant d’être mignon pour repartir gambader et enfin, si j’ai répondu à toutes ses demandes, lui faire des papouilles. C’est son bébé à Grand Nounours, donc même si techniquement il est plus vieux que nous, ça reste un gamin. On l’appellera donc parfois le Petit.
  • Moi, aka Clark

L’équipement :

  • Un camion L3H2 mercedes sprinter 2002 – aka le Scomion, aménagé durant la fin de l’hiver pour pouvoir y vivre de façon autonome (réservoir d’eau, gaz, batterie avec panneau solaire, matériel en vrac de réparation, un énorme matelas, des bouquins ..). Pour l’instant il tient plutôt bien la route, mais on a des plaquettes de freins de rechange au cas où pour les descentes.
  • Mon sac de rando si je décide de partir bivouaquer quelques jours
  • Des cartes hors ligne sur Maps me
  • Un traducteur franco allemand hors ligne
  • Du liquide
  • Papiers administratifs pour tout les trois
Le Scomion dans son nouveau décor

Quelques points noirs qu’il faudra confronter à la réalité :

  • Le bivouac est interdit dans toute l’Autriche, de même que le camping en camion (assimilé aux camping-cars)… avec de sacrées amendes selon les régions. Est ce qu’on va réussir à trouver des spots pour dormir sans être inquiété ? Est ce que les autrichiens sont très respectueux des lois ?
  • Les spécialités locales sont plutôt autour des plats en sauce pas du tout végétariens…. Vais-je réussir à me lécher les babines ?
  • Le coût de la vie là bas est dur à estimer, surtout depuis l’inflation et la guerre en Ukraine… on parie sur un peu plus cher qu’en France dans les montagnes.
  • La langue évidemment, puisqu’il faudra se débrouiller avec un dictionnaire et de l’anglais et que nous ne connaissons pas un mot d’allemand.
  • Région touristique ou pas touristique ?

2 commentaires

  1. Sacré équipe ! Je trouve ça génial de se lancer dans ce genre de voyage en dehors de destinations classiques pour les voyageurs français. J’espère que vous allez rencontrer du monde sur place. Peut-être que l’interdiction de bivouhacker va vous obliger à vous garer chez des particuliers ou dans des fermes et donc à nouer des contacts.
    On veut des photos de chaque membre de l’équipe !

    • Yes je vais penser aux photos ! Malheureusement ils sont pas hyper acceuillant (gratuitement) dans les montagnes – sauf les parkings de rando 🙂 et puis on a pas bcp essayé en vrai

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