Inde #4 départ vers de nouvelles aventures !

18/11/2024

Levé 5h, je repars avec mon sac à dos. L’excitation de l’aventure arrive. 2h de marche pour rejoindre la gare et ensuite rejoindre Calcuta. J’ai du temps, je préfère marcher que prendre un tuktuk. Dans la gare de Nabadwip, je chante un chant traditionnel avec un indien. Ça a du succès.

Je vais à Calcuta rejoindre Deep, le gars qui m’avait aidé la veille de mon arrivée. Mauvais plan. Partout où il m’emmène c’est fermé. Et il se prend pour ma copine, il veut que je lui paye le resto. Je le fais, ça coûte pas cher. Et vas-y qu’il me surcomplimente, blablabla, ça m’énerve mais on se voit pas longtemps et il m’a vraiment aidé le premier jour. À la fin, il me sort une histoire de besoin d’argent pour son exam du lendemain. Nope.

Je suis blanc, je deviens une star. Beaucoup de demandes de selfie.

Avant de partir, je me suis baladé pour refaire du taxi moto. Ça me rappelle le bon souvenir de moto avec Marty quand on a quitté les montagnes arides pour découvrir la jungle. Sauf que là c’est pas l’ambiance Jurassic Park mais plutôt Mad Max. J’ai eu un chauffeur cascadeur cette fois. Imaginez une course poursuite à la James Bond, mais c’est pas 5 minutes, c’est 40 minutes et c’est pas vous qui pilotez.

Un chauffeur veut me faire payer le double, je râle, des indiens viennent à ma rescousse, balèze. Séance de selfies. Un indien m’offre de la Street food. Tout est bon, de nouvelles saveurs, c’est encore différent de ses 2 dernières semaines.

J’ai un billet de train en liste d’attente pour le soir. Il est annulé. J’y vais quand même. En gare j’achète un billet, 400 rp (4,50€) pour 1 600 km, sans siège pendant 29h. Mais sac à dos, sac à dos :

Posé dans mon hamac, dans la classe de train la plus basse. La nuit c’est dur de poser un pied par terre, les gens dorment au sol. Ils sont aussi dans les ranges bagages en hauteur. Le jour c’est vivant : vendeurs à la sauvette, musique, jeux vidéos, ça fume.

Aujourd’hui, j’ai expérimenté les bons et mauvais côté de l’admiration et d’un ami pour l’argent.

19/11/2024

Là je finis deux semaines à Mayapur et je suis dans le train pendant 29h direction Chennai, le sud de l’Inde ! Chennai c’est une revanche pour moi. Je devais y étudier 6 mois mais le covid a été contrariant. De temps en temps je sors de mon hamac pour observer le paysage par la porte. Oui elle est ouverte.

Je pensais avoir emmené mon hamac pour rien, mais juste pour le train ça vaut le coup. Il a transformé 29h longues et pénibles en une expérience de vie où j’ai mon confort (en bas c’est pas la joie, assis ou allongés les uns sur les autres, difficile de pas leur marcher dessus pour aller aux toilettes). (Pas la joie non plus les toilettes).

C’est porte ouverte

Y a 3 femmes qui rentrent dans le wagon, il a fallu qu’une commence à me caresser pour que je comprenne que c’est une prostituée. Je la vire. Je me demande si elle offre leur service devant tout le monde, je vois pas trop comment elles peuvent faire autrement. Peut-être qu’il s’agit juste de bisous. Mais la dame avait l’air de vouloir me toucher le zgueg.

J’écris les articles, je regarde des vidéos, je mange, je regarde le paysage le tout dans une ambiance très vivante. La plupart des indiens tirent un peu la gueule quand même. La vie a l’air dure.

Pas encore vu l’océan indien, c’est pour demain !

3 commentaires

  1. merci pour les articles !
    ça coûte combien de faire ces 1600km en train ?

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