Inde #5 Chennai, on dirait le sud

Je sens un truc bizarre, je me réveille dans un wagon, dans un hamac avec un indien qui tire dessus. Il est 5h du mat on est arrivé à Chennai. Heureusement que je descends au terminus.

Je décide d’aller sur la plage rencontrer l’océan indien avec le lever de soleil. Je peux y aller en tuktuk pas chère mais ça fait prés de 30 heures que je marine dans une boîte de conserve. Je suis content de pouvoir faire 40 minutes de marche. Mon sac s’est bien alourdi avec les fringues traditionnelles, va falloir faire du tri.

J’arrive pile poil, j’ai même couru un peu pour rien rater. Au final y a des nuages à l’horizon. Je suis ravi de voir l’océan. Je pionce sur la plage, c’est top. Je mange de la Street food puis je vais me baigner. Les vagues sont très puissantes. Il ne faut pas aller plus loin que les genoux. Y a des policiers qui surveillent et je me fait siffler. Je sors de l’eau les policiers viennent me voir tout curieux, toujours la même question « which country ? ». Tout le long de la plage des gens pêches en lançant des filets. Ah, on est plus en territoire végé.

Rencontre de l’océan indien
Y a des vaches partout.

J’attire déjà des curieux. Les Tamils me semblent déjà plus calmes que les Bengalis. La ville est beaucoup plus agréable que ce que j’ai pu voir à Calcuta.

Ici je rencontre plusieurs shivaïste, tout en noir.

Finalement j’ai pas vraiment envie de passer 3 jours à visiter des villes, j’appelle l’hôpital pour commencer la cure le lendemain.

J’ai beau avoir dormi dans le train je suis crevé.

Je vais visiter le musée gouvernemental. C’est beaucoup de statues de divinités. Je suis surpris de voir des tableaux d’anglais. Les indiens m’ont déjà dit plusieurs fois que les anglais leurs avaient fait beaucoup de mal. Ils ont pris toutes les richesses.

Je prends des jus dans la rue, ils sont délicieux. Ça rafraîchit ! Ici, il fait déjà bien plus chaud qu’au nord.

Je retourne sur la plage pour manger. Y a beaucoup de monde venu observer l’océan. Peu se baigne, je crois que la plupart ne savent pas nager.

Je vais prendre mon train. Le bus est surblindé, pour payer le contrôleur on fait une chaîne de billet. Dans le train cette fois il y a des gens qui parlent anglais. Ils paraissent aussi moins pauvres. C’est moins le bazar. Ils sont impressionné quand j’installe mon hamac, je pionce. Mais faut pas rater l’arrêt !

Ici les feux rouges sont respectés

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