E voyage de Marty, Xilitla #jour34

Je me réveille et me lève devant cette vue incroyable de la ville.

Je descend de ma colline et pars pour la cascade de Cebolla. Le chemin est barré avec des barbelé et l’inscription « propriété privée ». Rien à foutre, je passe les barbelés. La cascade ne leur appartient pas et c’est juste un champs de vaches. Je ne suis même pas sur que le terrain leur appartienne et qu’ils en profitent car personne ne dira rien. Je passe. J’arrive dans la rivière, passe un autre barbelé et marche 10min dans la rivière.

J’arrive sur la cascade, elle est sublime. Magnifique. Rien n’est aménagé, c’est purement la nature. Je reste là pendant 2heures, pour déjeuner, penser un peu et galérer à faire des photos potables de moi même, étant seul.

Je repars pour le centre, me prend un billet pour le jardin d’Edward James et me dépêche d’y aller, j’ai tout juste le temps. Edward James est un artiste surréaliste anglais. Il a construit ici un jardin surréaliste en fonction de ses idées. Tout est commencé, rien n’est terminé. Il avait des problèmes psychiatrique et avait 8 personnalités. Mais il était riche et avait l’argent de faire construire tout ça aux ouvriers de la ville. Rien n’avait de sens, il payait alors les ouvriers beaucoup plus pour qu’ils restent.

J’aime beaucoup le jardin et le surréalisme, on a vraiment l’impression de rentrer dans le monde, les rêves de quelqu’un. Cela doit être incroyable de visiter le jardin avec son auteur.

Je rentre en ville. La pente est vraiment raide, c’est dur avec le sac et la chaleur haha. Je visite le musée de Leonora Carrington. C’est la même personne que le musée de San Luis Potosí. Je trouve ça vraiment cool. Je me fais couper les cheveux et part à la grotte del Salitre.

Elle est vraiment grande et impressionnante. J’y suis allé seul et sans guide puisque après l’heure limite. On ne voit pas de fou sur la vidéo, la aussi ça peut s’écouter en podcast après le début.

Je ressort et réfléchi. Je trouve que la définition que Jules nous a donné la dernière fois est vraiment pas mal « Solitaire sociable ». J’aime être seul avec moi même comme j’aime être avec des gens. C’est un équilibre important pour moi. Je regrette qu’il n’y ai qu’un seul mot pour « solitude » en français. Pour une fois les anglais ont un vocabulaire plus riche. « loneliness » signifie se sentir seul, tandis que « solitude » est volontaire, l’idée d’être seul et de l’apprécier.

Je traîne un peu sur insta et je trouve intéressant comment beaucoup de gens n’aiment pas leur vie d’adulte avec ses impératifs et regrettent leur adolescence. Perso c’est exactement l’inverse. Je suis enfin libre de faire ce que je veux. Les impératifs de la « vie d’adultes » ne sont rien pour moi comparé à toute la liberté qu’elle offre.

Je rentre en ville et prend le bus pour México.

Bilan : 385 pesos soit 16€ + le bus 450 pesos soit 18€ total 34€

Un commentaire

  1. Les impératifs de la vie d’adulte ? Tu ne les a pas encore rencontrés haha. Les gens qui disent ça ont surement un travail régulier, une routine bien chiante et peut être même des gosses… Dans ce cas, plus le temps pour l’insouciance et la liberté. Quelquepart, t’es peut être encore dans une part de l’adolescence, qui est pour moi la période où tu de construis, change régulièrement de points de vue et remets les choses (et le monde) en question.
    Restes y le plus longtemps possible, et gare à la routine et au boulot haha !

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