Le voyage de Marty, Léon #jour149

Je me réveille pépouse à midi après cette grosse soirée. Je mange à l’hostel, poulet à la crème avec pâtes à la crème et bananes frites. Je me décide à bouger.

Je vais au musée de la révolution. Le guide a participé à celle des années 1980. La première révolution est dans les année 1930 pour l’indépendance. Léon est la première ville d’Amérique centrale libérée, tout part d’ici. Après plusieurs années de révolutions et de guérillas, l’Amérique Centrale (costa rica, Nicaragua, Salvador, Honduras et Guatemala) est indépendante. Les Nicaraguyens, comme toujours, sont unis. Ils mènent des batailles au risque de leur vie, des missions suicide, et quand l’un d’eux tombe il est immédiatement remplacé par un autre.

La deuxième révolution se fait dans les années 1960-1970. Cette fois c’est une révolution contre la dictature de l’époque. Les gens sortent dans les rues, les manifestations éclatent, la guérilla s’organise. Même si beaucoup veulent se battre, ça demande du cran et du courage, ça n’est pas fait pour tout le monde et une sélection est faite. Le guide me montre une photo de lui de l’époque dans une manifestation, T Shirt sur le visage pour éviter les lacrymos. Dans le bâtiment dans lequel nous sommes, on monte à l’étage et il me montre au balcon comment ils se plaçaient pour tirer sur la place.

Les Nicaraguyens sont des gens fiers, qui se sont battus tout au long de leur histoire pour leur liberté. Et quoi de plus beau, de plus pur que se battre pour sa liberté ? Le rouge et le noir du drapeau signifient : « patria libre o murir » – > « la patrie libre ou la mort ». C’est une lutte sans concessions. La liberté ne supporte pas les concessions.

Ceci étant dit, la dictature a été remplacée par une autre…

Je vais visiter la cathédrale : on peut monter sur le toit. Je trouve cette cathédrale vraiment belle encore une fois. La vue est sympa.

Je m’achète des chaussures légères (18€) et une ceinture (5€). La ceinture est en cuir du Nicaragua, c’est un cuir plus dur et avec du relief mais j’aime bien et ça change des ceintures toutes lisses.

Je rentre, prend une douche et ressort dans le bar voir le coucher de soleil. Fátima me rejoint. On discute un peu. Elle est cool mais timide c’est toujours compliqué de vraiment parler, la conversation ne file pas vraiment.

Je rentre, mange, fais une sieste et ressors. Je retrouve Fátima et Rodrigo au bar La Fábrica. Bon, je m’ennuie un peu et Rodrigo aussi haha. On décale vers le bar Bárbaro. On boit une bière ou deux en attendant de voir s’il y a du monde qui arrive. Un de ses potes se ramène. Les gens que je connaît ne sortent pas ce soir. Je ne sais plus comment s’appelle son pote mais on parle bien.

On retourne à la Fábrica et on boit des bières en discutant. J’apprends qu’ici le groupe des gens avec des sous et populaire sont ultra fermés. C’est une bulle d’entre soit, il est dedans mais n’aime pas ça. Après je ne sais pas trop ce qu’on se dit, un peu de tout.

Un mélange qu’ils ajoutent dans la bière, avec des épices

On retourne au Bárbaro, on reprend des bières puis je rentre.

Bilan : 2245 Córdobas soit 56€

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