Le voyage de Marty, Garage #jour229

Réveil tôt et direction l’achat des pièces. J’attend 1h puis décide d’aller à l’atelier, en fait ils travaillent la bas ils comptaient pas acheter les pièces tout de suite. Ils bricolent dessus, essaient de comprendre mais rien à faire.

Une moto de cette taille n’a pas de châssis particulier en fait : c’est juste un gros vélo.

Achat pièces, change rien, finalement si. Remonte tout et vais manger. J’ai quand même du insister pour vérifier que tout marche bien avant de tout remonter pour rien, ça marchait moyen puis ça remarchait bien. Normalement je vais manger et me doucher, je redescend à l’atelier, il aura fini et je pars.

Bandeja paisa, : boudin noir, lard, saucisse, œuf, riz, haricots, salade.

En fait le problème persiste, putain j’ai vraiment la mort. Peut être qu’en roulant à force ça va passer non ? J’hésite grave à partir, en tirant le levier de vitesse contre moi la vitesse passe… Et les vitesses sur une moto c’est de la mécanique simple donc même si faut tirer un peu d’un côté c’est pas bien grave ! Le mécano est pas convaincu. Il est genre 70% on démonte 30% tu pars. Moi je suis plutôt l’inverse… Je me laisse convaincre, il me dit qu’un ami lui a donné un truc qui sera très certainement ça et il n’est que 15h. On a le temps de démonter et remonter ce soir si jamais et je pars demain.

L’idée de son pote marche pas du tout. On compare les boîtes de vitesse ce sont les mêmes. En fait à vide ça passe mais pas quand tout est remonté. Il me dit qu’on va voir avec un mec de chez AKT mais ils ouvrent pas avant demain matin. Bon… Je repars demain midi alors…

J’apprend que le mécano était boucher avant. Voilà de quoi me rassurer ! Évidement il a pas passé un BTS entre temps hein 😂😂 il est plus libre maintenant. En fait il y a un propriétaire d’atelier qui « loue » l’atelier à qui le veux. Et après chacun vient quand il a envie pour travailler à son rythme sur ses horaires. Ha oui aussi, comme ailleurs, ici quand on dit ingénieur, pour les gens je répare, comme eux mais un peu meilleur. Ils n’ont pas la notion du développement des machines, puisque ça ne se fait pas ici, Medellín ou Bogotá, mais surtout en mécanique ça se fait à l’étranger.

Je rentre un peu saoulé sous la pluie battante. Génial. Je vois deux Colombiennes rentrer chez elles en dansant, ça me donne le sourire haha « danser sous la pluie ». J’arrive, en plus je suis tout seul à l’hostel, genre vraiment tout seul. Je me pose sur le lit, désabusé et écrit. Je prend ma douche et ressort manger un petit morceaux et boire une bière. Je me prend une boule coco vraiment bonne. Je ne mange pas plus que ça, à midi je me suis fait péter le bide, je n’ai même pas réussit à finir mon plateau.

J’hésite, je ne sais pas dans quel bar aller pour sociabiliser. Finalement j’en vois un avec deux filles sur le bord, ça sera peut être le plus simple. Je prend une bière et me pose, en fait les filles ont disparu, une est partie sur une autre table solo et l’autre avec un groupe. Je devrais aller lui parler mais j’y arrive pas. En fait c’est fou, à chaque fois je suis mort de touille et ça change pas. Quand je me lance à chaque fois ça se passe super bien, comme au Nicaragua, comme en Colombie, comme partout. Mais j’ai toujours du mal à me lancer. C’est un peu comme le saut en parachute : même après 35 sauts, le moment de sortir de l’avion tu te chie dessus. Pour ce point il faudrait que je me force plus de sortir de ma zone de confort. Mais c’est vrai que c’est fatiguant de fou je trouve, genre ça demande un effort psychologique fort de contrer son cerveaux et sa peur et de se lancer, même si tu sais que ça va bien se passer, surtout en Colombie ! Bref, j’attend d’avoir une excuse, que sa pote la rejoigne.

Bon, avec tout ça il est 23h et je suis crevé, retour au bercail et dodo. J’ai beaucoup écris et publié aujourd’hui, j’ai quasiment tout fini.

Bilan : 143 200 pesos soit 35€

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