Le voyage de Marty, Pisco 1 #jour288

Réveil 7h20, rangement et petit dej. On retrouve Oscar et on prend le collectivo pour Yungay puis le début du chemin en taxi. Un taxi coûte juste 5 soles (1€25) de plus, c’est aussi bien, plus rapide et confort. Bon par contre, on est aussi de la main d’oeuvre bon marché. On ne s’attendais pas du tout à ca. Le chauffeur passe un coup de file et son pote lui demande de l’aide. Il dit qu’il arrive et qu’il a des bras. On ne comprend pas trop, on verra. Il ne nous demande rien, il nous dit juste qu’on va chez un pote a lui d’abord. Il recrute Oscar pour aider. Ils vont dans la maison et descendent une gazinière super lourde du premier étage jusque dans le coffre de la voiture de son pote. Si on s’attendaient à ca !

On s’entend bien avec Oscar depuis le début, c’est cool. On échafaude un plan : pour Huayhuash, au lieu de porter nos sacs, on achète un âne ! On demande au chauffeur, une chèvre c’est 25€, un âne 200/250€. Why not ! On s’achète notre propre âne qu’on revend a la fin mdr. Le gars nous emmène à bon port et on démarre la rando. Le départ est le même que pour la laguna 69, vu que le Pisco la surplombe. on se pose dans l’herbe vert au bord de la rivière pour manger, profiter, se détendre avant la roche et la glace qui nous attendent. Je discute avec une fille de Lima qui est venu se promener, c’est cool.

Sur le chemin, j’attend Emilien mais Oscar trace. Emilien galère toujours à marcher. En fait il est hyper motivé mais il a aucune expérience de rando, de marche, de quoi que ce soit. Il ne connait pas son rythme et le casse tout le temps. Il fait 500m, prend des photos, refait 100m, reprend des photos, c’est insupportable. Je fais quand même l’effort de rester avec lui. Au bout d’un moment j’en ai marre en vrai c’est trop chiant. Je lui dit deux trois fois de garder un rythme constant parceque la c’est pas possible. Il refuse et m’engueule en me disant que chacun son rythme. Bas oui, mais soit chacun son rythme et ca te dérange pas d’être solo, soit on reste ensemble et on prend un rythme commun. Mais on a pas à s’adapter à son rythme à lui tout le temps, qui est complètement décousu. Putain je l’attend alors qu’Oscar se tire et au final c’est moi qui me fait engueuler. Ca m’a saoulé, je trace, ciao.

On arrive au campement, on monte les tentes et on mange. Il y a toute une floppée d’américains. Ce sont encore et toujours des stéréotypes : Ca parle fort, ca fait les malins, ca se croit tout permis. Ils ont tous le même matériel : même tente à 450€, même réchaud à 150€, même thermos à 100€. C’est vraiment impressionnant. Il leur faut toujours le meilleur truc qui existe pour faire les kékés, du coup ils ont tous 4000€ de matos, tous le même, pour profiter de leur 2 semaines de vacances annuelles. On se présente vite fait. Chacun dit son nom. Evidemment l’un d’eux fait plus le malin que les autres : « moi vous pouvez m’appeler Baby ». Qu’est ce que c’est gênant putain. Ca deviendra notre running gag avec Oscar du coup, à s’appeler « baby ».

Bref, on laisse ces boloss de leur coté et on se pose tranquilles. Ouai je rage un peu sur les américains mais ils nous déçoivent jamais dans leur connerie aussi. Demain réveil tôt.

Bilan : 170 soles soit 42.5€

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