Le voyage de Marty, Necoclí #jour215

Réveil tranquille, rangement et je vais à l’hostel. Je pensais dire au revoir et partir direct mais en fait il s’est mis à faire soleil et la plage et l’eau sont magnifiques au soleil, j’en profite pour faire 3 photos. Je discute donc avec Manue et Romane avant de partir manger un poisson. Je récupère Alexis, mes affaires à l’hôtel et c’est parti, direction San Onofre pour poser Alexis qui veut retirer. Il me dit que je roule plus vite et mieux que les Colombiens d’ici qui font taxi. En fait ils ont des vieilles moto qu’ils n’entretiennent jamais et roulent lentement.

Je fais le plein et part, on est bon. Avec le vent il ne fait pas si chaud c’est cool. Je roule bien, arrivé en ville, dépanne un mec en panne d’essence et vais dans un garage pour retendre et regraisser la chaîne qui est de nouveau super lâche. Il y a 2 voies dans la rue, mais je ne sais pas si c’est à sens unique. Un peu avant de tourner à gauche je suis donc au centre, comme ça si un mec est à ma gauche il tourne, si un mec est à ma droite il va tout droit. Dans l’action, le questionnement et le fait que de toute façon on ne le vois pas sous mon sac, je ne met pas le clignotant et ai une mauvaise appréhension. Je ralenti bien puis tourne tranquillement. Et BAM. Un mec me rentre dedans par derrière, enfin sur le devant de ma moto. Le mec s’est dit que c’était une bonne idée de doubler à 5cm sur la voie de gauche qui tourne un mec presque à l’arrêt. Quel enfoiré putain. Le phare s’envole, du plastique éclate, la moto et moi finissons par terre. On la relève avec un passant : elle ne démarre plus. Impec. Direction un garage, sur la rue principale finalement, pas besoin de faire des virages jsp où, le premier mec m’a sûrement indiqué l’adresse de son pote.

Bon, le Colombien essaie de me ponctionner le prix de son cache d’échappement cassé, mais mon gars c’est mort. Il le comprend bien et part. Je lui demande rien, de toute façon ça ne sert à rien il ne me donnera rien, et puis j’assume, flemme de se prendre la tête là. Le mec retend donc la chaîne comme prévu, fixe le phare avec des rizlan, ressert la poignée desserrée et fixe le pare bout avant avec un rizlan aussi. Bon, je trouverai un cache plastique dans un garage de la marque, à priori ça coûte 5€. Je repart et me rend compte de deux choses : le rétro ne tient plus et la guidon est tordu. Merde.

Bon, pour le rétro je le fait réparer dans un garage dans la ville d’après. Pour le guidon, je regarde mais la fourche est en bon état, ouf. Parceque la fourche c’est ultra important, si elle est tordue c’est poubelle. Le truc c’est que le guidon c’est une petite barre d’acier toute bête, d’un acier de mauvaise qualité visiblement. C’est ça d’acheter des motos low cost : ça marche mais il ne faut pas qu’il y est de problèmes. Je m’y fait et roule bien. Je verrais plus tard combien ça coûte de faire changer le guidon, si c’ est genre 20-30€ je le changerai.

Je termine le trajet tranquille, avec une route sur la côte, dans un virage la vue est magnifique : route, digue et océan directement et à perte de vue et coucher de soleil. Je n’ai pas pu prendre de photo mais c’était sublime. Arrive la nuit. Je fait 45km en 1h à cause de la route dans un état exécrable. Vraiment terrible, de nuit en plus, c’est désagréable et dangereux. Je m’en sors sans souci et termine les 60 derniers kms en moins d’une heure, tout est bon.

Arrivé à Necocli je mange dans la rue du poulet, trouve un Hotel pas cher (7€ la nuit), fait 3 courses pour demain, retire car pas de banque sur la côte et cherche des boules quies introuvables. Je me douche et me pose a l’hôtel avant de dormir.

Je ne sais pas comment je fais pour dormir, dans l’hôtel ils ont mis la télé à fond, je l’entend comme si j’étais juste devant. Je pense que le voyage d’aujourd’hui m’aide bien parceque j’arrive à l’oublier et m’endormir en 5min. C’est fou, alors qu’en France, avec aucun bruit ni lumière il me faut 30min.

Bilan : 192 800 pesos soit 46€

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